Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

mercredi 27 août 2014

Canyoning et spéléo en Ariège 4, 5 et 6 août 2014

La météo annoncée n'est pas terrible. Certains sites annoncent de la pluie, d'autre un temps mitigé... On tente le coup et on verra bien sur place.

Le rendez-vous est matinal, 8h chez Loris... Autant dire que c'était perdu d'avance. J'ai déjà une demie heure de retard. Loris est à la rue, il n'est pas prêt (fallait s'y attendre), n'a pas sa combi néoprène et une partie de son matos à l'autre bout de Toulouse.

Après plusieurs détours pour récupérer sa combi, autant dire qu'on ne compte même plus le retard chez William... Là, on déchante sur la quantité de matos... Comme toujours, ne sachant pas vraiment ce qu'on va faire, on prend tout...

Détour chez Angélique pour récupérer tout le reste de matos de canyoning... Et re détour chez William et dans la voiture de Loris... Les deux boulets ont oubliés des trucs... Nous démarrons donc de Toulouse avec plus de 2h30 de retard... Normal, on est dans la moyenne...

Et bien sûr, personne n'a rien à manger... Et mes réserves de "survies" n'ont pas survécu au week-end... D'ailleurs, on n'a même plus de gaz... ça sent le week-end à l'impro totale...

Arrivé à Foix, le temps est tout pourri. Il n'est pas loin de midi et on fonce acheter du gaz (3 bouteilles... au cas où) et on fait les courses en 3 minutes chrono, parce que sinon, ils ferment et on sera sans rien... Autant dire que c'est folklo, et que c'est un vrai miracle qu'il ne manque rien !!

Après cela, reste la cruciale question du "où on mange à l'abri"...En tournant un peu, on dégotte bien un abri... Un vieux morceau d'usine, avec encore en place la couverture et les bouteilles de la précédente personne qui a squatté là... Mouais, Loris et ses plans... On finira plutôt sous l'abri de jardin chez mes parents...




Lundi 4 août : canyon de Marc

En montant vers la commune de Marc, le temps semble s'améliorer. On repère vite fait des cascades au loin, et un pont sur lequel on pourrait faire un petit pendule.

A l'entrée du canyon de Marc, pas de difficulté pour trouver... Il suffit de suivre (et dépasser) les nombreux groupes et guides... Dans le canyon, on profite des guides pour voir où sauter et voir où sont les différents relais. Un guide bien sympa nous indique un relai caché permettant de faire un super rappel, sans avoir à attendre derrière plusieurs groupe. Il chambre même Loris et William : "quoi, vous foutez quoi ? vous n'êtes toujours pas en bas ?"...

 










Même si l'eau est quand même bien froide, plusieurs sauts sont tentants... Loris préfère prendre la corde pendant que William et moi allons sauter. William n'hésite pas trop, rassuré par mon évaluation de la hauteur... "Petit saut, 5 ou 6 m"... Après le saut, il semblerait qu'il soit quand même bien plus haut... Pas grave, on est en bas.



La sortie du canyon se fait directement dans le village. A l'approche des ponts, on hésite à sauter, une pancarte interdisant soit disant de sauter depuis les berges... Mais quand on voit les différents groupes s'en donner à coeur joie, on n'hésite plus...





Au début, on saute juste après les groupes, histoire de pas mettre le bordel dans le village. On se refera le saut une dizaine de fois, toujours plus haut, toujours plus loin, sans toutefois sauter depuis le parapet du pont (les guides nous le déconseillent, pour ne pas leur foutre la merde dans le village...). Au final, un canyon donné en une heure, on y aura bien passé 3 heures à force de profiter de l'aqualand...



Il commence à se faire tard et on a encore un pendule à installer et de la spéléo à faire... On ne traîne donc pas (enfin, pas trop...). Sur la route, on s'arrête donc à ce fameux pont avec une conduite forcée qui passe dessous. Après s'être fait un chemin dans les haies de ronces au pied pour arriver au pied des piliers, on commence à bien visualiser le truc... Par contre, ça ne sera pas un gros gros pendule...





Histoire de voir les amarrages en haut, on se faufile à travers les échelles (bien sûr fermées par des cadenas) pour arriver sur le tablier du pont. La phase la plus délicate est de traverser le pont, qui passe bien sûr au dessus de la route, sans se faire capter par des automobilistes... Y'a la méthode bourrin, je passe en courant, tête baissée, en essayant de ne pas me faire voir, ou la méthode tranquille, style "j'ai le droit d'être là et je ne fais que mon travail...". L'une comme l'autre, on traverse sans se faire (trop) capter...



Le pendule semble facile à installer. Sur l'autre rive, les cadenas ont carrément disparus... Du coup, on cherche un accès par l'autre coté, ça sera quand même plus simple pour tout transporter, sans avoir à traverser au dessus de la route...



Bon, vu le détour, on laisse vite tomber... Loris veut nous prouver que ça passe par la rivière... On sent venir un énième plan foireux de Loris et on se marre déjà à l'idée de le voir se tremper !!! William et moi préférons repasser par le pont.

Une fois à la voiture, on commence à échafauder un plan pour monter le pendule... Mais on se rend vite compte qu'il est presque 21 h et que c'est un peu tard... On prend rendez-
vous avec Mika le lendemain pour du canyoning (et pourquoi pas du pendule) et on file à la grotte de Sabarthe.


Lundi soir : grotte de Sabart

Une fois mangé vite fait et la tente installée dans l'entrée de la grotte, on part pour une petite explo. Il parait qu'il y aurait d'autres sorties à trouver dans cette grotte, dont une à la deep liane (voir ce vieil article !!) et une aux grottes de Niaux... On part donc, en mode un peu à l'arrache, avec 3 casques, deux frontales (dont une avec des piles à moitié usées) et une lampe à la main...

Ça rampe un peu avant d'arriver à la "grande salle". Bizarrement, sans mon casque de spéléo et sans ma combi, je me sens un peu nu... William nous dit que la suite est à chercher sur la gauche mais de suite, je me disperse en voyant des suites partout !!! Faut dire qu'elle est sacrément grande cette salle et qu'on y va que dalle... Du coup, à force d'aller à droite à gauche, on tourne un peu en rond. Je repère un passage qui descend et je m'y engouffre... Les autres me demandent un peu anxieux si ça passe... ça passe oui, et je sens un sacré courant d'air... Il y a une forme bizarre et, en y regardant de plus prés, il s'agit de notre tente... Ok, on a tourné en rond et on est sorti par là où on est entré...

On reprend donc méthodiquement notre exploration en suivant consciencieusement la parois à main gauche... Pas mal de départ, mais soit ça bloque vite, soit ce sont des escalades un peu foireuses... On préfère renoncer et continuer...

Plus loin, William commence à sentir un gros courant d'air... ça sent très très bon. Même si c'est étroit, il persiste et nous arrivons à une partie plus large... Par précaution, on abandonne une fringue pour retrouver le passage étroit. En insistant un peu, on retombe enfin à la deep liane !!! A se demander comment on a fait pour ne pas voir cette galerie en janvier dernier !!!

Regonflé à bloc, on part pour chercher la jonction avec Niaux... Mais rien de bien transcendant... Une galerie qui descend, avec une corde à moitié tonchée ne nous inspire pas... On préfère penser à rentrer. Mais là, on est complétement perdu... En suivant à gauche, on va bien faire le tour de la salle et retomber sur l'entrée !!!

Plus loin, on retombe enfin sur des parties qu'ils connaissent et qui sont fléchées... On retrouve rapidement le chemin de la sortie, par une troisième entrée (à ce jour, il y aurait 7 entrées connues...) avant d'aller se coucher.


Mardi 5 août : canyon de l'Artigue

Comme il fallait s'y attendre, le départ est loin  d'être matinal !! Je ne suis pas trop habitué à partir si tard faire des canyons... Autre chose prévisible, Mika est trop à la bourre, il est déjà 10h et il n'est pas encore au Decathlon de Toulouse pour s'acheter une combi néoprène... Miracle, on a trouvé un truc que Mika n'a pas en 4 exemplaires...

En chemin, on croise un auto stoppeur avec un énorme sac et on le prend en pitié... Il devra se caser entre la bouffe et les cordes mais on décide de le prendre... C'est un belge qui fait une partie du GR. En discutant, il apprend qu'on (on... enfin, plutôt les deux autres...) fait de la highline et il nous montre un article de journal justement sur la highline... Sa réaction était à mourir de rire quand William lui a sorti "ah mais oui, on les connait, ce sont Tancrède et Julien"... Arrivé au parking de l'Artigue, on le laisse et on commence à préparer le matos...

Bizarrement, le parking ne correspond pas à la topo... Normal, on s'est trompé de parking et on doit encore faire quelques kilomètres... En repartant, on recroise notre auto stoppeur et on le reprend dans la voiture pour s'apercevoir qu'on s'arrête 20 mètres plus loin... Là, je crois qu'on est définitivement passé pour des tarés...

Loris ayant un torticolis, on décide de le préserver et on ne prend que deux kits... Il ne portera que son matos perso... William et moi le regrettons bien vite... La montée est raide et avec nos sacs, on en chie... Un peu plus haut, nous avons le choix entre continuer à monter ou prendre un chemin plus plat... Loris est sûr qu'il faut continuer à monter mais nos jambes nous dictent de prendre l'autre chemin... Encore une fois, le plan à Loris était un plan foireux... NE JAMAIS SUIVRE les plans de Loris !!!

A l'entrée du canyon, on tombe sur un guide avec ses clients. Vu qu'il y a quand même un gros débit, on se dit qu'on va essayer de le suivre à vu pour repérer les endroits où ça saute, les jeux et les relais un peu cachés... Mais comme Loris a son torticolis, obligé d'équiper tous les sauts... On finira par perdre le groupe... Du coup, on ne fera les sauts que si on voit que c'est évident et on passera pas mal de temps à chercher certains relais...

Le canyon est superbe, avec une roche basaltique, bien différent des canyons auxquels je suis habitué !!! Même si l'ambiance est spéciale du fait du brouillard, ça ressemble très peu à nos canyons souletins. Les vasques sont bien creusées, avec plusieurs mètres de fond, une eau bleu turquoise, et très peu d'impression de gros encaissement comme chez nous...

Par contre, gare aux mouvements d'eaux... Marmites, drossages et autres pièges ponctuent le parcours, même s'ils sont facilement évitable... Idéal pour apprendre à lire les mouvements d'eau !!

Le dernier saut dans une vasque magnifique se fait sous le soleil. La marche de retour est assez courte... On repère peu de temps avant le parking un magnifique coin, avec possibilité de mettre une water line. Un coup de fil à Mika qui nous rejoint à ce barrage et c'est parti !!! On a beau essayer, impossible de mettre des spits pour tendre à l'endroit idéal... Du coup, obligé de tendre entre deux arbres et impossible de slaquer la totalité...

L'eau est tellement froide qu'on y va tous en combi, de quoi inaugurer deux ou trois nouvelles excuses au passage :
Loris : "La combi ne me laisse pas assez libre de mes mouvements, j'arrive pas à me lever"
Mika : "J'ai peur d'abîmer ma combi toute neuve... Et elle est trop moulante, j'ai peur que vous me sautiez dessus !!!"
Moi : "Les chaussettes néoprène, ça glisse !!!"

Au final, personne ne fera d'exploit et elle restera vierge de pas...

L'heure tourne et on commence à avoir faim. Mika veut se faire des grillades... On part donc sur Auzat boire un coup. En vérité, même s'il est 21h, Mika espère trouver une boucherie ouverte... Il a toujours ses grillades en tête... Dans un bar, on sympathise avec le patron qui accepte de nous amener fromages et charcuteries... Mika le trouvant sympa part à sa voiture et revient avec plusieurs kilos de patates pour le patron, qui le regarde d'un œil ahuri !!!Des patates maisons... Je pense qu'on ne lui a jamais fait le coup. Du coup, il nous paye sa tournée...

A force de s'éterniser, on se dit qu'il fait faim. On se retrouve au final vers 1h du mat sur le parking de Sabart. Devant tout le matos qu'on entasse pour monter à la grotte, les flics s'arrêtent, persuadés qu'on est en galère... On sent le plan foireux...
Les flics : "excusez nous, mais on voyait des lumières, avec une voiture à coté d'un garage, on se demandait si vous aviez une problème..."
 "Non non, tout va bien, on va juste faire de la spéléo..." avec deux tentes, un réchaud, 4 ou 5 bouteilles de Ricard, whisky, bières et autres, des sacs avec du matos en tout genre, posés à nos pieds... Pour la crédibilité des spéléos, on repassera...

Une fois fini de manger vers deux heures du mat, on se dit qu'on va oublier la poursuite de l'explo de la grotte... On verra une autre fois


Mercredi 5 août : retour au canyon de Marc

Au programme, il était prévu de se lever hyper tôt pour faire un canyon et aller faire du gonflage de voile, et peut être reconnaître un pendule...



C'est donc tout logiquement qu'on se lève vers 11h. La météo n'est pas terrible et il parait qu'il a plu toute la nuit... On part donc sur un canyon court, le canyon de Marc. Ce coup ci, c'est William qui équipera tout, trop la flegme.




Loris, avec son torticolis, préfère ne pas venir et nous suivra depuis la berge pour prendre des photos. Le canyon est court et il peut nous voir depuis le haut des berges sur tout la longueur... On le retrouvera même avec nous au fond du canyon pour prendre des photos...



Les niveaux d'eaux sont plus élevés que deux jours avant ce qui nous oblige à poser une corde de sécurité... Mika se retrouvera d'ailleurs légèrement emporté... La corde aura bien servi...





Sur les derniers sauts, on se fait bien plaisir à sauter dans tous les sens... On a un appareil photo et une Go Pro, autant se faire plaisir !!





Vers 16h, on se dit qu'il serait peut être temps d'aller manger. Mika tient à ses grillades et part nous acheter des merguez et saucisses pendant que Loris nous prépare le feu sur un barbec de compétition, sous l’œil approbateur de William et moi, occupés à prendre l'apéro...





Vu l'heure qui avance, on oublie le gonflage de voile et on rentre directement sur Toulouse... Vu qu'en plus il nous faut repasser chez Angélique, Loris, William etc pour trier et ranger tout le matos...



Quelques jours de repos avant de repartir pour d'autres sites à travers les Pyrénées...

jeudi 14 août 2014

Week-end dans l'aude : canyoning, highline et grimpe 9 et 10 août 2014

Après 36 changements de programme, 15 plans différents, et 45 consultations météo pour aller chercher le soleil, on se décide enfin ... ça sera canyoning dans l'Aude, puis direction la Clape pour monter une petite highline.




On ne dira pas que le programme a été grandement influencé par Angélique, qui fréquente la haute société et a une soirée au casino de Gruissan (nous n'avons pas les mêmes valeurs !! )... Non, non, ce n'est seulement que le soleil et les activités qui ont motivés nos choix, et surtout ceux d'Angélique...



Après avoir pas mal galérer à trouver des combis néoprène pour tout le monde, on part ce samedi matin, à l'heure (donc, comme d'hab, plus d'une heure de retard...) en direction du canyon du Terminet... Je ne vous raconte pas le nombre de blagues avec le nom du canyon... C'est tellement simple et peu original...


Samedi : Canyon du Terminet

Le coffre est plein... matos de canyon, matos de grimpe, matos de highline, matos de camping... et bien sûr, personne n'a fait les courses... Ce que trouve William chez ses parents et mon "matos de survie dans la voiture au cas où en cas de grosse fringale" suffiront bien... Au final, même si on le regrette, heureusement que Loris n'est pas là, sinon, aucune idée de comment tout serait rentré dans la voiture...



En chemin, la circulation et les nombreux bouchons nous font prendre conscience que ça va être un plaisir de fuir la civilisation pendant 2 jours, loin de tout ce bordel.

En chemin, bien sûr, malgré le GPS, on se paume pas mal... Il faut dire qu'il n'y a pas grand chose à des kilomètres à la ronde... Au passage, on trouve quelques spots de highline à ouvrir, mais nous n'en dirons pas plus...

Au bout d'un moment, on se rend compte qu'on est bien paumé, au milieu de nulle part, sans bouffe, sans essence... et pire que tout, sans bières !!! On est vraiment à l'arrache !!! Après infos auprès d'une apicultrice (à qui on a faillit acheter du miel pour agrémenter les pâtes), on se rend compte qu'on n'est pas si mauvais que ça... Toujours pas de bières, d'essence ou de bouffe, mais on sait où on va mourir dévorés par les lynx !!



Quelques kilomètres plus loin, la civilisation nous rattrape. Des dizaines de personnes s'habillent en tenue de canyoning.. Pas de doute, le voyage est Terminet (désolé, j'avais prévenu sur le nombre de jeux de mots foireux !!)

Il est midi et les ventres crient famines. On improvise donc un repas avec ce qu'on trouve dans la caisse de survie... Le réchaud sur un muret, et on improvise une cuisine Macgyver... pâtes au pâté de Roquefort.
 
 

 

Malgré un partage équitable, on joue chaque assiette à chifoumi... On ne déconne pas avec la bouffe !!



Après les concours de craché de noyaux (on découvre les deux filles sous un jour nouveau !!!), direction l'habillage et le canyon... devant nous, on se rend compte que c'est pire qu'en Sierra de Guara. Et vas y qu'on va dans le canyon sans baudar, sans casque et sans combi, en mode aqualand géant, en sautant partout !!!



On commence à se le faire tranquille en mode canyoning, sans sauter partout... Mais au final, les vasques sont tellement profondes qu'elles incitent au saut, d'autant plus qu'ils ne sont pas techniques du tout. Les premiers sauts, tout le monde hésite un peu avant de s'en donner à cœur joie !!



Quand on arrive dans une partie un peu souterraine, les penchants de chacun ressurgissent... Laurette et William, en bons grimpeurs, s'adonnent au psycho bloc, pendant que je commence à aller ramper dans le moindre petit trou, en digne spéléo, sous l’œil d'Angélique, notre journaliste de la bande...



Le canyon se fait normalement en une heure. Là, vu le temps qu'on passe à déconner, vu le nombre de groupes qui nous doublent pendant qu'on ouvre des voies dans notre psycho bloc, on sera plus prés des trois heures...



Le canyon devient super esthétique, avec de la roche rose et des vasques vertes, sous un petit rayon de soleil qui pointe de temps en temps.



William s'initie à l'équipement pendant qu'on descend tous au fond de la vasque suivante, passer un petit siphon bien sympa. Au final, ils auront eu la totale, pour le premier canyon d'Angélique.



Le saut suivant est encore mieux : un choix entre toutes les hauteurs de saut (jusqu'au limite psychologique que nous n'osons franchir), un toboggan, et tout ça à volonté car c'est possible de remonter.



La dernière cascade donne des allures d'Ushuaïa nature, avec de belles cascades dans une végétation "luxuriante" qui tranche avec le reste du canyon !! De quoi se doucher nu, comme dans une pub bien célèbre, s'il n'y avait pas déjà une dizaine de personne qui se baignait dans la vasque.



Angélique veut elle aussi équiper, même si la cascade passe sans équipement... Pas de bol pour elle, l'équipement est vraiment pourri et il faut batailler pour arriver à trouver deux points corrects... Ça le fait à peut prés, même si on est à deux doigts de bloquer la corde lors du rappel...



La belle vasque nous inviterait à rester plus longtemps mais l'heure tourne et on sent qu'on va arriver à la bourre pour faire les courses et trouver de l'essence...

Après une bonne montée, une bonne séance de rigolade pour enlever les combis et le repérage d'un deuxième spot de highline, direction le village à la sonorité si drôle de Mouthoumet, pour refaire le plein d'essence et de sauce pour les pâtes !!



Arrivé à Gruissan, on dépose Angélique au casino pour sa soirée mondaine avec deux missions : nous trouver du scotch pour la highline et nous ramener des petits four pour compléter notre repas pâte/sauce basilic (sinon, on n'ira pas la chercher)...

En cherchant un gouffre qu'a repéré William sur Goggle Earth, on finit par trouver un spot sympa pour camper. Le réchaud suffit juste pour finir les pâtes avant de tomber en panne de gaz... Le petit dej et le repas du lendemain vont être sympa, thé froid et pâtes cuitent à l'eau froide...



Vers deux heures du matin, William part chercher Angélique qui a remplit sa mission à moitié... Elle a bien trouvé du scotch (enfin, plutôt du sparadrap de pansement) et des bonbons, mais pas de petits four... Elle nous avoue qu'elle rentre si tard car elle attendait le passage du Chippendales... "Non, ça ne m’intéressait pas... Mais bon, j'ai quand même pris des photos..."


Dimanche : Highline et grimpette à la Clape

Après un bref passage à la civilisation pour faire le plein de pain (je sens que mon pâté de survie va y passer à midi), direction le spot de highline de la Clape.



Pendant qu'Angélique et William vont équiper la highline, Laurette et moi partons grimpouiller. Après une première voie facile (enfin, facile pour Laurette... Je mets en avant l'excuse 835 du manuel d'excuse d'escalade !!), nous nous attaquons à ce qui semble être une petite 6A d'après la topo... Après 4 dégaines abandonnées sur deux voies parallèles, nous devons bien nous rendre à l'évidence... On ne sait pas lire une topo et c'est en fait du 6C dalle... tant pis, on va tout récupérer par le haut.



William et Angélique commencent déjà à anticiper les excuses sur la highline "j'aime pas ce style de sangle", "y'a du vent", "la tension est trop élevée", "je n'aime pas y aller le premier, je veux que quelqu'un prenne un leash fall d'abord", "j'ai encore les yeux embués à cause du Chipendales", "j'ai trop mangé de petits four", "j'ai pas assez mangé de petits four..."



Angélique se charge du sparadrapage. De quoi inaugurer une toute nouvelle excuse, "Le scotch, il est bizarre, il ressemble à mes pansements..."



J'y vais donc le premier et, malgré toute ma bonne volonté, aucune excuse n'est acceptée... "c'est pas un sport fait pour moi", "je suis nul", ou "j'ai peur...". Rien à faire, tout m'est refusé et je suis bien obligé d'essayer de tenter de faire l'effort de me lever... Veine tentative...





William y va en second, même s'il n'y a pas eu de vrai leash fall... Une petite tentative de levé rapide, histoire de nous faire croire que c'est compliqué et pour ne pas nous décourager, et il la traverse. e n'est même pas drôle, il n'y a rien à raconter !!







Angélique y va ensuite. En bas, des grimpeurs critiquent, nous disant que ce n'est pas un sport la highline... Vu la pause que prend Angélique à ce moment là, difficile de rester crédible en prétendant le contraire !!!





Après quelques essais, quelques voies, le temps commence à se gâter et on préfère démonter avant de se prendre la pluie... Au retour, même si on n'a pas eu un superbe temps là bas, on se dit qu'on a quand même opté pour le bon plan, vu la saucée qu'on se prend en arrivant sur Toulouse...

Allez, c'est pas encore pour cette fois debout sur une highline, mais ça va venir !!!