Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

vendredi 30 janvier 2015

Saut pendulaire à Holzarte 25-01-2015

Réveil à 7h car la journée va être chargée. Certains n'ont pas super bien dormi, Alex malade qui en a chié toute la nuit, et Laetitia qui a malheureusement dû dormir dans la même chambre...

Je retire ce que j'ai dit la veille, Théo sert à quelque chose... Il a tellement envie de faire du pendule depuis des années qu'il en devient actif !!! Premier debout, à partir chercher les croissants limite en courant !! Je sais comment le motiver pour tout le reste maintenant.

Première étape, et toujours aussi chiante, nettoyer le matos de la veille... certains qui se reconnaîtront veulent tirer au flanc et veulent éviter de trop en faire : "Mais elle est propre cette corde, pas besoin de la nettoyer..."



Tout le monde étant motivé pour le pendule, on ne s'éternise pas sur le nettoyage.



On avait le choix entre deux sites pour le pendule : Holzarte où c'est loin d'être une ouverture, mais où on est sûr de pouvoir installer un petit pendule bien sympathique, ou Sainte-Engrace, où là il s'agit d'une ouverture, mais où le résultat n'est pas garanti.


Angélique et moi, on penche très fortement pour Holzarte car il s'agit un peu d'un lieu spécial, magique, pour nous deux, avec un gros côté sentimental. C'est un week-end d'août (le 17 et 18 août 2013 pour être précis http://aventuresouletine.blogspot.fr/2013/08/ouvertrure-dune-highline-holzarte.html) que beaucoup de choses ont commencées pour nous... première rencontre entre nous, première rencontre des Pyrénaline, de Baphuc, d'Alex, de tant de personnes qui ont pris une grosse place ensuite pour nous, premier pendule, première highline... Disons que pour nous, à partir de ce week-end là, beaucoup de choses ont été différentes dans nos vies, loisirs, relations etc. Alors tant pis pour l'ouverture et tant pis si Alex boude.



Une fois à Logibar, nous préparons le matos en vitesse... Personne ne vérifie ce qu'Alex et Théo prennent. Ce sont eux qui ont tout le matos de pendule et on leur fait confiance... Vu qu'en plus, aujourd'hui, Théo sert à quelque chose !! (oui, je sais, vous voyez déjà venir la suite !!!).



On monte rapidement à Holzarte. C'est la découverte pour Lou et Théo, et, même après l'avoir vu des dizaines de fois, sous tous les angles, de dessus, dessous, d'en haut, d'en bas... cette passerelle garde un côté mystique pour moi.



Je commence à équiper le pendule... Bon, ce qui devait arriver arriva... Il manque du matos... Théo n'a pris que 2 élingues au lieu de 4 et aucun mousqueton acier... Théo ne sert à rien... je sais qu'il va tout de suite se défendre dans un commentaire en disant :

"1 : c'était pas mon matos
2 : j'ai jamais fait de pendulaire
3 : je ne suis jamais venu ici
4 : à la base, je voulais prendre 4 élingues mais une certaine personne m'a dit que non, 2 ça suffit largement.

Conclusion, pourquoi c'est de ma faute"

Réponse Théo, parce que je t'en veux toujours pour le bol "Caliméro"...




Théo repart donc en courant chercher le matos qu'il manque à la voiture pendant qu'on glande tous à prendre le soleil.



Une fois remontée, 40 minutes plus tard (bon, vu le temps, il l'a fait en courant), on équipe enfin et on se lance.



Vu que c'est moi qui ai équipé le pendule, l'honneur revient de le faire le premier. Les gens autour de nous nous traitent soit de fous, soit aimeraient bien essayer... enfin, de loin...



Après avoir vérifié l'installation 4 ou 5 fois, je revérifie 2 ou 3 autres fois... Un coup d'oeil des copains, pour être sûr que tout va bien et on y va...



Il faut d'abord passer le parapet, pas forcément le plus évident, surtout pour les moins grands, avec en vue les 145m de vide sous les pieds... Vient ensuite la phase où il faut se convaincre qu'il faut sauter... A part chez Théo, on lit pas mal d'appréhension chez les autres...

 

 Laetitia renonce même à sauter. Elle semblait pourtant motivée...



J'inaugure le bal, suivi par Théo, Lou et Alex... Il y a beau avoir qu'une vingtaine de mètres de pendule, on sent bien que pendant un petit moment, on est en chute libre, en se disant "mais merde, elle se tend quand cette corde ?"

 

 

La remontée sur corde se passe sans problème. Lou doit un peu user d'astuce pour venir mettre son croll, vu elle est plus petite que nous et que les longes, pédales etc. sont réglées pour ma taille.



L'heure tourne et on démonte en vitesse... Le week-end est fini, chacun doit rentrer chez soit... ça faisait un petit moment qu'on n'avait pas fait de pendule et ça commençait à nous manquer... Petit retour aux sources pour certains qui fait du bien...



et surtout, plein d'idées pour faire des pendules un peu plus gros... Affaire à suivre...


Initiation spéléo à Betxanka 24-01-2015

Ça fait longtemps que j'avais promis à certains que je les amènerai faire de la spéléo et à d'autres que je les amènerai au fond de Betxanka, pour aller voir le fameux temple chinois.



La date a été dure à choisir et certains n'ont pas pu être de la partie... Il va falloir faire une troisième cession !

On se retrouve 6 à dormir chez moi, autant dire que c'est serré et que ça laisse peu de place à l'intimité... Alex nous a fait partagé sa maladie pendant tout le week-end !! Très glamour tout ça...



J'avais anticipé et préparé tous les kits d'équipement avec Iban, histoire de gagner du temps le samedi matin... Je commence à les connaître les autres... Je sais que ça va être dur de sortir tout le monde du lit...

Mention spéciale à Théo, qui, il faut le dire, ne sert strictement à rien le matin !! Ah si, il râle !! D'ailleurs, est-ce qu'il sert à quelque chose tout court, le reste de la journée ?? Faudra se pencher sur cette question épineuse !!



On avait rendez-vous à Camou avec Iban à 10h... Bien sûr, fallait pas rêver, le temps d'équiper tout le monde, de régler les baudars, de trouver ce qu'il manque à chacun, on sera à la bourre comme d'habitude.

A Camou, en allant se déclarer au bar, bonne surprise. Il ne semble y avoir personne à Betxanka. On sera tranquille. En arrivant au trou, c'est une autre histoire... Une quinzaine de spéléo de Gironde sont là... Ils ne se sont pas marqués... Et bien sûr, il y a des cordes partout...




Ils nous autorisent à utiliser leurs cordes, mais on préfère quand même tout équiper en double, histoire d'être tranquille sur l'horaire de sortie. Du coup, la descente du puits d'entrée se fait vite, vu le nombre de corde... Par contre, l'équipement de notre corde par dessus est déjà plus chiant... ça s'emmêle dans tous les sens, une bien belle merde...

Les tenues de chacun sont à mourir de rire, entre look des années 90 avec le Kway de Lou, et la tenue de peintre camionneuse 3 fois trop grande d'Angélique, on a de quoi révolutionner le monde de la mode souterraine... Qui a dit que les filles n'étaient pas sexy sous terre !!



Théo râle comme d'habitude, toujours à cause du baudar... D'ailleurs, une petite pensée pour Loris qui, dans ce trou, y'a plus d'un an, avait découvert de nouvelles sensations, sensations que seuls les gars peuvent comprendre...



Les puits étant équipés, et personne n'étant manchot sur corde, la descente se passe relativement vite. Au puits de Joly, on regrette toujours qu'il n'y ait pas de tyrolienne, ou mieux encore, une petite highline... Descendre 40 m pour les remonter en face... On rattrape l'autre équipe à ce moment là et c'est plutôt sympa d'avoir un aperçu de la muraille à remonter en face...

La remontée sur pente glaiseuse est toujours aussi chiante... Les ancrages toujours aussi rassurants... jolis pieux plantés directement dans la glaise...



On s'arrête pour manger en haut de l'escalade du puits de Joly. Comme d'habitude, Théo râle sur le menu...

Alex repère des escalades dans tous les sens, toutes plus inaccessibles les unes que les autres... On verra quand on aura épuisé tous les 537 chantiers que l'on a déjà en cours au club...



On entame la partie la plus belle de Betxanka. Comme d'habitude, malgré certains qui ont de super éclairages, on n'arrive pas à rendre en photo la beauté et les volumes de la cavité. Je rassure certains, les autres, on a des éclairages de merde et on voit juste nos pieds !! On est en spéléo, ne l'oublions pas !!!



Au temple Chinois, on retombe sur le groupe de Bordeaux. On discute un peu et certains sont assez délirants...
"- Tu connais Jean Denis ? (NDLR Le nom et prénom correspondent pas, je ne l'ai pas retenu). C'est un topographe reconnu.
- Ah non, c'est qui ?
- Ben c'est moi !"

Le gars, il a un peu le melon je pense, et il veut carrément s'incruster sur notre photo de groupe. On se demande presque s'il ne voudrait pas nous signer des autographes !

 

Là aussi, malheureusement, les photos ne rendent pas aussi bien que la réalité... Pas le choix, faut venir pour admirer le paysage. Petit détour par les salles des excentriques...



Pendant que certains s'attardent à faire des photos, Iban essaye d'accélérer un peu le rythme... Faut dire que les 15 Bordelais font demi tour et vont commencer à remonter... Mais bon, Iban ne connait pas encore l'inertie de cette bande... Pour les faire se bouger, il faut vraiment en vouloir.



On arrive quand même à griller la priorité aux Bordelais et on entame la remontée. Là encore, aucun manche sur corde et ça se passe rapidement. Le manche sur corde, c'est bien moi, en essayant de déséquiper nos cordes à la remontée... Quel bordel dans le puits de Joly... Entre les cordes des Bordelais, notre corde et les échelles, bonjour le bordel...

Je ne sais pas comment ça se fait, mais il y a toujours un sac de nœud entre tout... La corde trouve toujours moyen de se caler entre les échelles et la parois, faire 4 tours autour de l'autre corde et se bloquer dans l'hypothétique graton qui dépasse...



Dans le puits d'entrée, on voit que la météo n'est plus aussi belle que le matin... Ca remonte dans tous les sens, sur 3 cordes différentes... A voir comment ils se dépêchent, je crois que Théo et Alex essayent de se tirer la bourre à la remontée, chacun sur leur corde, en jouant des coudes... Tous les coups sont permis...



Laetitia en chie un peu... Croll ou poignée ou les deux bloqués... Décidément, elle n'aime vraiment pas ce puits... Et moi, bien sûr, fidèle à moi même, je fais des nœuds dans tous les sens en déséquipant notre corde...



A la descente, ça fait les cons dans tous les sens... Je sens qu'il y en a un qui va finir par terre... Ah oui, moi... Pas de chevilles à déplorer, malgré la connerie ambiante, on a quand même du bol...



Comme la nuit va tomber et que personne ne semble motivé pour aller patauger dans l'eau froide, on oublie le nettoyage du matos... (vive le canyon...) On verra ça demain, une raclette nous attend !!

Et miracle à noter, ON A TROUVE L'UTILITE DE THEO !!! Il sait peler des patates !!!

On se couche relativement tôt, car demain, c'est pendulaire !!!


mercredi 28 janvier 2015

Réveillon du premier de l’an à la cabane des Esclozes

30/12/2014

Le refuge étant relativement petit –une dizaine de places- et comme nous sommes déjà 8, nous préférons monter dès le 30 décembre pour « réserver » la cabane.
Nous avions donc rendez-vous à midi à la sortie de l’autoroute pour monter tous ensemble au refuge. Bien sûr, ils ont une heure de retard, comme d’habitude… En même temps, moi, je ne compte même plus mon retard…


J’arrive aux environs de 17h30 à Campan Payolle, après m’être perdu plusieurs fois, avoir fait le tour du lac… J’arrive enfin à trouver la voiture de William. Dans le coffre, il y a encore un paquet de bouffe et de matos à prendre…


Heureusement, j’ai ma luge/traîneau pour monter tout ça. Le temps de charger tout ça, de préparer les skis, de me repaumer une autre fois, et c’est parti pour la montée au refuge. Les skis aux pieds, la frontale sur la tête, le traîneau attelé derrière, le GPS enclenché, me voici paré. Les gens me regardent en coin, bizarrement… En même temps, on pourrait presque croire que je pars en expé pour le Groenland !!


Je fais 10m, motivé, confiant. Tout à l’air de bien se passer… jusqu’au 11ième mètre. Tout le chargement fini par terre, luge renversé et toutes les boîtes de conserves en vrac dans la neige… Là, je sais déjà que la montée va être très très longue !!

Je reconditionne tout ça différemment et c’est reparti… pour 10 nouveaux mètres, avant que le traineau se renverse à nouveau… CA VA VRAIMENT ETRE LONG !!


Au fur et à mesure, je prends le rythme. En allant doucement, ça passe bien. Les autres, au refuge, commence à s’inquiéter, mais les SMS passent avec plusieurs heures de retard… ça facilite la communication. Ils reçoivent mon SMS « je pars du parking » quand je suis quasiment en haut et le dernier SMS « je vois le refuge » le lendemain… Bonjour les quiproquos.


A la lumière de la quasi pleine lune, entre deux renversement de traineau, le paysage est féérique…
Une fois en vue du refuge, en passant la rivière, je mouille une des peaux de phoque qui se décolle… Impossible de continuer avec les skis aux pieds. J’ai suivi bêtement le raccourci qu’on prit les autres et je me retrouve à brasser de la poudreuse, les skis sur le dos, en poussant le traineau… Heureusement qu’Angélique vient me donner un coup de main… Je me demande encore si c’était pour les bières ou pour m’aider…


William, Rémi, Loris et Marlène sont déjà au coin du feu. Ils sont sympas, ils m’ont attendu (plus ou moins) pour l’apéro. Après mangé, ce soir là, il fait particulièrement froid et personne n’est vraiment motivé pour aller se coucher au « frigo », les couchettes étant vraiment loin du feu !!


31/12/2014

Le lendemain, on se lève aux aurores… euh, en fait, non, personne n’osant sortir de l’abri de son duvet tant qu’il fait froid. On part ensuite en mission bois, les skis de rando aux pieds en tirant les luges. Les gens qui passent en randonnée nous regardent avec des yeux bizarres… C’est vrai que nos caisses remplies de branchages, sur nos luges, paraissent bizarres… Mais on donne l’impression de tellement maîtriser que certaines personnes imaginent que c’est notre boulot !


A ce moment là, trois vieilles acariâtres arrivent en ski de rando. Elles viennent elles aussi pour passer le réveillon. Pas un bonjour… Elles commencent dès le début à faire leur chiante « Moi, j’ai mal au dos, il me faut le lit avec le sommier »… La pauvre Marlène en fera les frais, elle qui dort encore et se fait virer sans même comprendre… ça promet pour ce soir mais on est tous d’accord sur une chose : hors de question de se taire à minuit !!!

Comme prévu, Alex et Théo sont à la bourre… On se demande même s’ils vont arriver à l’heure pour la nouvelle année !!

Les courses de luge commencent et les premières sorties de route aussi… Bizarrement, pas grand monde n’est fan pour se lancer sur la luge fabriquée par mon père, tête la première !


De notre côté, on se décide enfin à bouger… à 4h de l’après midi. Rémi et moi chaussons les skis de rando pendant que les autres montent en raquette. Une fois quasiment sur la crête, c’est à ce moment là que Théo et Alex arrivent… Tant pis pour eux. On en profite en haut pour voir le début de coucher de soleil et admirer la vue. Pendant que les autres redescendent en raquette, Rémi et moi poussons un peu plus loin pour se trouver une descente vierge et moins caillouteuse.

Premier virage de la saison en ski de rando… ça donne le ton… Virage loupé et ça frotte… ça manque cruellement de neige…


Au refuge, Théo et Alex ont commencé à s’installer. En réalité, ils continuent d’étendre notre squat du refuge…

Pendant l’apéro, on apprend le sacrilège d’Alex. J’avais quasiment tout monté, je ne leur avais laissé que 5 bières et une boîte de conserve… Alex a réussit l’exploit de percer les deux bières spéciales des filles, comment se faire haïr dès le début. Il parait qu’il les a planquées sous la neige. Au moins elles auront un réconfort en redescendant, si on les retrouve.


La soirée commence tranquille. Les trois vieilles acariâtres se tiennent loin du feu. Elles n’ont pas super envie de sympathiser, dirait-on. De toute façon, y’a plus de place. A 20h42 précisément, elles partent se coucher… Si ça ressemble à ça un réveillon en montagne quand on vieilli, ça me fait peur !!! On va bloquer le compteur des années à 30 ans alors !!!

Le ciel est super dégagé, la lune éclaire super bien et l’envie nous prend d’aller profiter un peu. Rémi et chaussons les skis, Théo nous suit à pattes, avec le surf entre les mains, pendant qu’Alex nous sort son costume lumineux. Au moins, depuis la crête, nous savons où se situe le refuge !


En bon spéléo qui se respecte, ma frontale (ma lampe de secours d’habitude) n’a plus de piles… La descente se fait donc plus ou moins à la lueur de la lune et des lampes des deux autres.

Une fois au refuge, les courses de luges repartent de plus belle, avec pour objectif de passer « le virage en épingle » et d’arriver à la rivière ! Alex sera le seul (fou) à réussir à surfer sur la rivière.


Parties de tarot, sculpture sur stalactite de cire, massage des cuirs chevelus (ou pas), séance de torture, la soirée se prolonge tranquillement au coin du feu.


Vers 6 heures du matin, les derniers survivants rejoignent le frigo.


01/01/2015

Vers 7h, les 3 vieilles se réveillent pour aller faire une virée en ski de rando. Elles trouvent déjà Rémi en train de ranimer le feu. Vers 8h, il se prépare à aller faire une petite virée en ski de rando. Me réveillant à cause du boucan des vieilles, je le vois commencer à préparer son matos. Hors de question de louper ça. Un petit dej avalé en urgence, les peaux mises et le sac prêt en un rien de temps, nous voilà parti pour un sommet assez simple.


Les premières conversions de l’année s’avèreront difficiles… On monte bien plus haut que la veille et la vue sur le pic du midi de Bigorre nous donne des envies. Le sommet est en vue mais il a été bien soufflé. Skis sur le dos et on continue. Une fois là-haut, on profite… L’année commence bien !



On profite du soleil et de la vue, en n’ayant pas envie de redescendre. On choisit un coté bien enneigé, qui donne envie. Les premiers virages sont excellents, la neige tout simplement parfaite. On préfère faire une grosse traversée pour aller vers la cabane et éviter une zone de chaos rocheux, avec obligation de rechausser les peaux. Malheureusement, dans cette traversée, la neige a changé et ça touche beaucoup… Rémi, malgré des postures semi acrobatiques pour éviter des cailloux, s’explose une carre…


Ca sonnera malheureusement la fin du séjour pour lui… Il devra redescendre le soir même pour réparer, vu que deux jours après, il partira pour un petit périple en ski de rando sur plusieurs jours.

A la cabane, tout le monde commence à émerger doucement. Pendant qu’on mange tranquillement sur la table à l’entrée du refuge, les randonneurs qui passent n’osent même plus entrer, pensant qu’ils rentrent chez nous !!

L’après midi, Théo et Alex partent sur le versant en face faire une petite descente en snow. De leur côté, les filles partent on ne sait où… On voit juste qu’elles ont du PQ à la main. Au bout de deux heures qu’elles ne sont plus là, on commence à se poser des questions… En fait, elles sont juste allées sur le sommet voisin prendre le soleil. Au retour, elles se font un petit cul sec au rhum… On se demande même si elles n’en ont pas déjà fait un en chemin tellement elles sont en mode délire, dans leur trip…


William et Loris, jaloux de ne pas avoir fait eux aussi leur petit tour, partent donc à leur tour sur ce sommet avec leur luge… Il parait qu’un saucisson a décidé de se suicider et s’est fait la malle en dévalant toute la pente… On ne le retrouvera jamais… Eux aussi se font plaisir, à deux sur leur luge, à descendre à fond les manettes.

Rémi, de son coté, se prépare à redescendre. Mais il a deux sacs à dos énormes… Bon, ben je vais l’accompagner et remonter ensuite.


On se fait la descente tranquille, bien agréable, même s’il faut vraiment prendre bien de la vitesse pour éviter de pousser. En bas, on ira se prendre un chocolat chaud, avant que je remonte. Rémi est obligé de vider toutes ses poches pour trouver de quoi payer les chocolats et ne pas faire la vaisselle… Il a tellement pas envie de partir qu’il me fait le coup de la panne… Impossible de démarrer la voiture… A 4 derrière la voiture, à pousser les chaussures de ski au pied, sur la glace, pour arriver à le faire démarrer…

La remontée se passe sans soucis. Sans traineau à tirer derrière, c’est bien plus simple. En chemin, je trouve un couple qui compter passer une soirée tranquille au refuge… Dommage pour eux… En discutant un peu, on se rend compte que ce sont des amis à Rémi… Ce spot commence à être connu sur Toulouse…
La soirée se passe tranquillement. On ne veille pas trop longtemps, tout le monde étant un peu claqué…


02/01/2015

Déjà la dernière journée au refuge… Il faut tout ranger… Autant dire qu’on s’est tellement étalé qu’il y a un sacré boulot !! La connerie nous prend un peu tous et ça commence en bataille de boule de neige. Les filles veulent enfin se mettre à la luge. A deux sur la luge en plastique, avec une fille aux commandes… Autant vous dire que ça se finit mal… Sortie de route directement dans les marches d’escalier, la luge cassée… Angélique, miss catastrophe, porte bien son surnom !!


Malgré les tentatives d’Alex de ressoudage du plastique, rien à faire, la luge va bientôt rendre l’âme…


Comme on n’a pas fait de photos de groupe et que Rémi n’est plus là, on décide de faire un bonhomme de neige à son image. Il est tellement beau que tout le monde s’arrête pour le prendre en photo… Bien sûr les gamins ne peuvent s’empêcher de le toucher… Il faudra lui remettre son nez sans arrêt… PUTAIN DE GAMINS !!!


On redescend juste avant que le soleil se couche. Après plusieurs sorties de route en luge, les autres arrivent enfin aux voitures.

Pour Théo, Alex et moi, gros dilemme… Que faire ? Soit on rentre au Pays Basque et les vacances sont finies, soit on trouve un endroit où squatter sur Toulouse et on part en Highline avec les autres vers Mazamet le lendemain.


Baphuc, bien sympa, accepte de nous héberger. Faudra se serrer à trois dans la salle à manger… On ramène Angélique chez elle, mais comme elle n’a aucun moyen de transport pour nous rejoindre le lendemain, elle finira par squatter elle aussi chez Baphuc… Il est bien sympa d’avoir gâché sa soirée romantique au resto avec Marie pour 4 SDF qui n’ont pas vu une douche depuis 4 jours…
On finira tous à manger au Wok, un resto asiatique. Tout est à volonté, autant dire qu’on s’explose le bide, 3 fois des entrées, 2 fois du wok, 3 ou 4 fois du dessert…


 03/01/2015

Direction les gorges du Banquet, prés de Mazamet. Au programme, highline et grimpe. Il y a encore de la neige la bas et le chemin d’accès aux gorges est gelé… Ce sont les crampons et le piolet qu’il aurait fallu…
Pendant que les autres commencent à équiper la highline, Pauline, Marie Baphuc et moi descendons en rappel le long de la rivière, au fond des gorges pour repérer des voies de grimpe. 


Pauline et moi partons faire de la tronc-line, à cheval sur un vieux tronc instable et glissant, pour traverser la rivière. Vu la température de l’eau, mieux vaut pas se louper…


Au dessus, ce n’est guère rassurant… Des stalactites de glaces se cassent la gueule régulièrement, dès qu’un rayon de soleil les atteint.


Certaines voies sont vraiment très belles mais il fait décidément trop froid quand on est à l’ombre. 


Pendant que les premiers s’essayent sur la highline, on tente de se réchauffer avec une bonne soupe et avec la danse des manchots, la méthode de Pauline pour se réchauffer les mains…


On ne sait pas vraiment si c’est efficace, mais on moins ça a le mérite de nous faire se marrer tellement on est ridicule… C’est peut être ça qui réchauffe au final…



Le brouillard gagne du terrain et les derniers slacques sans même voir le bout de la ligne, tandis qu’on se serre tous les uns contre les autres pour se réchauffer, dans une variante des techniques des pingouins… L’heure commence à tourner et on désinstalle tout pour essayer de remonter à la dernière lueur du jour…
On finira tous le soir au resto indien…




Sur le parking, à minuit, dur dur de savoir quoi faire. Baphuc et Marie aimerait avoir une soirée tranquille et on part donc à l’hôtel, Théo Alex et moi. A minuit et demi, on prend donc notre première douche de l’année !!! Je crois qu’on y restera facilement plus d’une demie heure !!


Dans la nuit, dur dur de dormir entre Théo qui ronfle et Alex qui parle (oui, il parle tout le temps… même la nuit…) A priori, il est encore sur sa highline…


04/01/2015

Aujourd’hui, journée tranquille avant de rentrer. On se retrouve tous une dernière fois chez Lou et Bubu pour le départ de Loris… Le rendez-vous est à midi… Autant dire que tout le monde est à la bourre, Lou la première… Loris arrivera le dernier, et encore parce que Cédric et Marlène ont réussit à le convaincre de sortir…




Une galette pour tirer les rois. La plus jeune sous la table, Théo a la fève et se verra donc attribué la tâche du ménage, avant que nous rentrions vers le Pays Basque… Les vacances sont définitivement finies…