Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

jeudi 14 août 2014

Week-end dans l'aude : canyoning, highline et grimpe 9 et 10 août 2014

Après 36 changements de programme, 15 plans différents, et 45 consultations météo pour aller chercher le soleil, on se décide enfin ... ça sera canyoning dans l'Aude, puis direction la Clape pour monter une petite highline.




On ne dira pas que le programme a été grandement influencé par Angélique, qui fréquente la haute société et a une soirée au casino de Gruissan (nous n'avons pas les mêmes valeurs !! )... Non, non, ce n'est seulement que le soleil et les activités qui ont motivés nos choix, et surtout ceux d'Angélique...



Après avoir pas mal galérer à trouver des combis néoprène pour tout le monde, on part ce samedi matin, à l'heure (donc, comme d'hab, plus d'une heure de retard...) en direction du canyon du Terminet... Je ne vous raconte pas le nombre de blagues avec le nom du canyon... C'est tellement simple et peu original...


Samedi : Canyon du Terminet

Le coffre est plein... matos de canyon, matos de grimpe, matos de highline, matos de camping... et bien sûr, personne n'a fait les courses... Ce que trouve William chez ses parents et mon "matos de survie dans la voiture au cas où en cas de grosse fringale" suffiront bien... Au final, même si on le regrette, heureusement que Loris n'est pas là, sinon, aucune idée de comment tout serait rentré dans la voiture...



En chemin, la circulation et les nombreux bouchons nous font prendre conscience que ça va être un plaisir de fuir la civilisation pendant 2 jours, loin de tout ce bordel.

En chemin, bien sûr, malgré le GPS, on se paume pas mal... Il faut dire qu'il n'y a pas grand chose à des kilomètres à la ronde... Au passage, on trouve quelques spots de highline à ouvrir, mais nous n'en dirons pas plus...

Au bout d'un moment, on se rend compte qu'on est bien paumé, au milieu de nulle part, sans bouffe, sans essence... et pire que tout, sans bières !!! On est vraiment à l'arrache !!! Après infos auprès d'une apicultrice (à qui on a faillit acheter du miel pour agrémenter les pâtes), on se rend compte qu'on n'est pas si mauvais que ça... Toujours pas de bières, d'essence ou de bouffe, mais on sait où on va mourir dévorés par les lynx !!



Quelques kilomètres plus loin, la civilisation nous rattrape. Des dizaines de personnes s'habillent en tenue de canyoning.. Pas de doute, le voyage est Terminet (désolé, j'avais prévenu sur le nombre de jeux de mots foireux !!)

Il est midi et les ventres crient famines. On improvise donc un repas avec ce qu'on trouve dans la caisse de survie... Le réchaud sur un muret, et on improvise une cuisine Macgyver... pâtes au pâté de Roquefort.
 
 

 

Malgré un partage équitable, on joue chaque assiette à chifoumi... On ne déconne pas avec la bouffe !!



Après les concours de craché de noyaux (on découvre les deux filles sous un jour nouveau !!!), direction l'habillage et le canyon... devant nous, on se rend compte que c'est pire qu'en Sierra de Guara. Et vas y qu'on va dans le canyon sans baudar, sans casque et sans combi, en mode aqualand géant, en sautant partout !!!



On commence à se le faire tranquille en mode canyoning, sans sauter partout... Mais au final, les vasques sont tellement profondes qu'elles incitent au saut, d'autant plus qu'ils ne sont pas techniques du tout. Les premiers sauts, tout le monde hésite un peu avant de s'en donner à cœur joie !!



Quand on arrive dans une partie un peu souterraine, les penchants de chacun ressurgissent... Laurette et William, en bons grimpeurs, s'adonnent au psycho bloc, pendant que je commence à aller ramper dans le moindre petit trou, en digne spéléo, sous l’œil d'Angélique, notre journaliste de la bande...



Le canyon se fait normalement en une heure. Là, vu le temps qu'on passe à déconner, vu le nombre de groupes qui nous doublent pendant qu'on ouvre des voies dans notre psycho bloc, on sera plus prés des trois heures...



Le canyon devient super esthétique, avec de la roche rose et des vasques vertes, sous un petit rayon de soleil qui pointe de temps en temps.



William s'initie à l'équipement pendant qu'on descend tous au fond de la vasque suivante, passer un petit siphon bien sympa. Au final, ils auront eu la totale, pour le premier canyon d'Angélique.



Le saut suivant est encore mieux : un choix entre toutes les hauteurs de saut (jusqu'au limite psychologique que nous n'osons franchir), un toboggan, et tout ça à volonté car c'est possible de remonter.



La dernière cascade donne des allures d'Ushuaïa nature, avec de belles cascades dans une végétation "luxuriante" qui tranche avec le reste du canyon !! De quoi se doucher nu, comme dans une pub bien célèbre, s'il n'y avait pas déjà une dizaine de personne qui se baignait dans la vasque.



Angélique veut elle aussi équiper, même si la cascade passe sans équipement... Pas de bol pour elle, l'équipement est vraiment pourri et il faut batailler pour arriver à trouver deux points corrects... Ça le fait à peut prés, même si on est à deux doigts de bloquer la corde lors du rappel...



La belle vasque nous inviterait à rester plus longtemps mais l'heure tourne et on sent qu'on va arriver à la bourre pour faire les courses et trouver de l'essence...

Après une bonne montée, une bonne séance de rigolade pour enlever les combis et le repérage d'un deuxième spot de highline, direction le village à la sonorité si drôle de Mouthoumet, pour refaire le plein d'essence et de sauce pour les pâtes !!



Arrivé à Gruissan, on dépose Angélique au casino pour sa soirée mondaine avec deux missions : nous trouver du scotch pour la highline et nous ramener des petits four pour compléter notre repas pâte/sauce basilic (sinon, on n'ira pas la chercher)...

En cherchant un gouffre qu'a repéré William sur Goggle Earth, on finit par trouver un spot sympa pour camper. Le réchaud suffit juste pour finir les pâtes avant de tomber en panne de gaz... Le petit dej et le repas du lendemain vont être sympa, thé froid et pâtes cuitent à l'eau froide...



Vers deux heures du matin, William part chercher Angélique qui a remplit sa mission à moitié... Elle a bien trouvé du scotch (enfin, plutôt du sparadrap de pansement) et des bonbons, mais pas de petits four... Elle nous avoue qu'elle rentre si tard car elle attendait le passage du Chippendales... "Non, ça ne m’intéressait pas... Mais bon, j'ai quand même pris des photos..."


Dimanche : Highline et grimpette à la Clape

Après un bref passage à la civilisation pour faire le plein de pain (je sens que mon pâté de survie va y passer à midi), direction le spot de highline de la Clape.



Pendant qu'Angélique et William vont équiper la highline, Laurette et moi partons grimpouiller. Après une première voie facile (enfin, facile pour Laurette... Je mets en avant l'excuse 835 du manuel d'excuse d'escalade !!), nous nous attaquons à ce qui semble être une petite 6A d'après la topo... Après 4 dégaines abandonnées sur deux voies parallèles, nous devons bien nous rendre à l'évidence... On ne sait pas lire une topo et c'est en fait du 6C dalle... tant pis, on va tout récupérer par le haut.



William et Angélique commencent déjà à anticiper les excuses sur la highline "j'aime pas ce style de sangle", "y'a du vent", "la tension est trop élevée", "je n'aime pas y aller le premier, je veux que quelqu'un prenne un leash fall d'abord", "j'ai encore les yeux embués à cause du Chipendales", "j'ai trop mangé de petits four", "j'ai pas assez mangé de petits four..."



Angélique se charge du sparadrapage. De quoi inaugurer une toute nouvelle excuse, "Le scotch, il est bizarre, il ressemble à mes pansements..."



J'y vais donc le premier et, malgré toute ma bonne volonté, aucune excuse n'est acceptée... "c'est pas un sport fait pour moi", "je suis nul", ou "j'ai peur...". Rien à faire, tout m'est refusé et je suis bien obligé d'essayer de tenter de faire l'effort de me lever... Veine tentative...





William y va en second, même s'il n'y a pas eu de vrai leash fall... Une petite tentative de levé rapide, histoire de nous faire croire que c'est compliqué et pour ne pas nous décourager, et il la traverse. e n'est même pas drôle, il n'y a rien à raconter !!







Angélique y va ensuite. En bas, des grimpeurs critiquent, nous disant que ce n'est pas un sport la highline... Vu la pause que prend Angélique à ce moment là, difficile de rester crédible en prétendant le contraire !!!





Après quelques essais, quelques voies, le temps commence à se gâter et on préfère démonter avant de se prendre la pluie... Au retour, même si on n'a pas eu un superbe temps là bas, on se dit qu'on a quand même opté pour le bon plan, vu la saucée qu'on se prend en arrivant sur Toulouse...

Allez, c'est pas encore pour cette fois debout sur une highline, mais ça va venir !!!



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