Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

dimanche 19 juin 2016

Et c'est reparti pour un tour : Italie et Grèce à velo

Ça fait longtemps que ça trotte dans ma tête... partir pour un long voyage à vélo... Mais c'est toujours compliqué, entre le boulot, les travaux, les trucs à gérer au quotidien, les différents beaux et gros projets qui viennent se greffer...

Entre  2 sauts pendulaires et des speleolines, dur de trouver le temps de préparer ce voyage. Cette année, je m'y prends un peu à l'arrache, mais quand même pas autant que l'année dernière (j'avais tout préparé en 5 jours).

Mais cette année, le voyage est plus ambitieux (même si je le trouve peu ambitieux comparé à ce que j'aurais aimé).

2 mois à vélo , environ 4000 km (estimation à la louche), sur les traces des volcans et des civilisations antiques.

C'est parti pour l'Italie en juillet. De Nice à la Sicile, en passant par Florence, Pise, Rome, Naples, le Vésuve, Pompéi, et direction l'Etna, le Stromboli, Palerme...


En août, direction ma Grèce... là le programme est encore  plus flou... Je ne sais même pas si y'a des bateaux entre l'Italie et la Grèce... mais quelle importance ?

Là bas, y'a tellement de choses à voir et que je voudrais voir qu'un mois risque d'être court... Athènes, la Crète, Délos, Delphes et Santorin (et oui, faut pas oublier le thème des volcans)...

Le seul impératif, c'est d'être à Athènes le 25 août pour prendre l'avion... et prendre un billet d'avion pour un vélo, c'est déjà un grosse aventure (pour pas dire une belle galère).

Les préparatifs se mettent en place, je pèse et soupèse le pour et le contre... et le matos... cette année, fini le téléphone incassable duquel j'envoyais des SMS chaque jour pour tenir le blog à jour... Place à la modernité et à un smartphone -cassable?- (oui, j'en vois déjà qui ont du mal à y croire, mais j'ai boen basculé du côté obscur des geeks... mais vous rigoleriez devant ma tête quand il vibre tout le temps car y'a une notification) qui fera tout (guide touristique, liseuse, Internet, gps, réchaud...). Bon, je rigolerai peut-être moins dès le premier jour sans batterie perdu au milieu de la mafia... russe...




lundi 8 février 2016

Rope Jump à Riglos

Lien vers la vidéo : https://vimeo.com/154613781

Après avoir passé le réveillon de Noël en famille, direction Toulouse pour rejoindre Lou et William (avec bien sûr une heure et demie, voire deux heures de retard...).



Direction, les Mallos de Riglos, en Espagne, pour rejoindre le reste de l'équipe. Vu qu'on va aussi enchaîner sur le premier de l'an directement, il nous faut prendre tout le matos... Après hésitation, et après avoir vu l'état de remplissage du coffre, on renonce aux skis et aux raquettes... De toute façon, vu l'été que l'on a, ça sert à rien... William m'oblige à renoncer à mon matos canyon, à ma tente, au nécessaire de bivouac... Je me sens déshabillé sans tout mon matos !!!

Après avoir jouer à Tétris pour tout caser, c'est parti pour les Riglos... A environ 1h30 de Toulouse, juste avant de passer la frontière, Lou réagit qu'elle a oublié la tente 3 places... Bon, ça commence bien... On se dit que tant pis, on se le fera en hamac... Mais Max a toujours tout et il nous rassure depuis les Riglos... Il a une tente 2 places et hébergera le troisième dans son camion. On regrette presque le plan foireux de la belle étoile !!


Tout le long du trajet, on se dit que le paysage est magnifique, mais bon, vu qu'il fait nuit... Ok, pas besoin d'en rajouter une couche, je le sais, j'étais très très à la bourre...

Arrivé de nuit aux Riglos, on se fait embarqué tout de suite dans un plan "mais dans quel état on va finir ?"... Les parents d'Olivier sont dans un super camping-car et nous accueillent tous pour la soirée, au chaud, avec à manger et à boire... Ça commence bien ce séjour !!

Du coup, il se fait assez tard lorsque l'on commence à monter la tente... sur le parking... En gros, on peut oublier les sardines sur le bitume. Lou se débrouille pour esquiver et va dormir au chaud dans un camion... William et moi la soupçonnons fortement d'avoir fait exprès d'oublier la tente pour dormir au chaud...


La première nuit fut terrible... Les rafales de vent nous ont plié la tente et les arceaux toute la nuit... Impossible de dormir... Du coup, on a la gueule bien enfariné au réveil... Là, on commence à bénir Maxime et sa tente... En hamac, on se serait envolé !!

En parlant de vol, c'est parti pour le sommet de la Viscera. On est en mode "pendule service" car Maxime, Olivier et Marcel ont déjà tout monté et testé depuis deux jours. On voit les cordes au loin et sincèrement, Lou et moi, ne faisons pas trop les malins... Arrivé au sommet, c'est encore pire, vu le vent et la vue dégagée sur le village loin... loin... loin en contrebas...


Entre les rafales, on se dit que ça va quand même sauter et William lance le bal. Vu d'en haut, il donne l'impression de chuter... longtemps, longtemps... Wahou, là, c'est vraiment une autre dimension...


Après avoir vu quelques sauts, allez, je me lance... L'exit me fait vraiment flipper, il était bien plus sympa à Saint Guilhem... Vu qu'il y a du vent, il faut sauter entre les rafales... Pas le droit à l'hésitation et quand Marcel dit "vas y", pas le temps de se dire qu'on est taré... Faut sauter (et crier...). La sensation est tout simplement énormissime sublissime et tous les autres mots en ssime... Ca s'est du pendule !!


Comme il y a trop de vent, les base jumpeurs ne sautent pas de la journée. Ils en profitent pour venir nous filer un coup de main à tirer les cordes et on les laisse se caler quelques sauts. Mais Evelina, une fois son saut fini, n'arrive pas à faire les mannips de cordes... Au moins, ça permet de tester les mannips de secours en réel. Elle sera quitte pour payer une bière à tout le monde en bas !

La deuxième soirée se passe à peu de choses prés comme la première, dans le camping car des parents d'Olivier... Au fur et à mesure de la soirée, et de manière inversement proportionnelle au Patxaran qui reste dans la bouteille, les projets en tout genre fusent dans tous les sens... On pourrait se dire que ce ne sont que des projets de comptoirs... Mais pas si sûr... Affaires à suivre... Avec peut-être des records du monde et des premières à venir... Et vu que la bouteille y est passé, autant dire qu'il va y avoir du beau et gros projet !!

Pour William et moi, mauvaise surprise... La pluie s'invite à Riglos... Vu comme on a tendu la tente sur le goudron, autant dire que tout est trempé à l'intérieur... Deuxième nuit à mal dormir... ça promet ce séjour !!! Et une deuxième nuit à bénir Maxime et sa tente... On aurait fini en mode baignoire dans nos hamacs...


Ce deuxième jour, la météo est meilleure et les baseux peuvent se caler quelques sauts. Bizarre de les voir sauter sans corde dans le dos. Alain, le père d'Olivier, vient nous donner un coup de main toute la journée et nous le faisons donc sauter avec plaisir. Le saut se passe super bien et il en redemande avec plaisir ! Les sauts s'enchaînent rapidement, on commence à être rodé. Le Père Noël s'envoie lui aussi en l'air.


Léo-Paul arrive en fin d'après midi et on commence enfin à avoir de belles prises de vues, avec tout le matos qu'il a amené !



La veille, Marcel n'ayant pas du tout sauté, il a le privilège de fermer le pendule et William, Lou et moi redescendons à la frontale... quand on dit à la frontale, il s'agit bien d'une frontale pour trois... la mienne n'ayant plus de pile, et ne retrouvant plus ma deuxième... Bizarrement, avec Lou, on se retrouve quasiment toujours tous les deux dans les plans foireux de ce type... Quand on ne se paume pas dans les broussailles pour ne pas trouver un canyon, on finit à ramper sous les buis pour retrouver le chemin, ou à une frontale pour trois...

La soirée ressemble aux précédentes et il est évident que mes quatre bouteilles de Patxaran ne survivront pas au séjour à Riglos... Tant pis, il n'y en aura plus pour le premier de l'an... On envisage sérieusement de demander un sponsoring à Atxa, fournisseur officiel de Patxaran et d'idées !


En allant sous la tente, une surprise nous attend avec William... Ce coup ci, c'est le froid... Troisième nuit à moyennement dormir, même si là, on est clairement mieux équipé...

Le lendemain, c'est vidéo. Léo-Paul est arrivé avec tout son matos. On doit bien avoir 3 gros pro, deux ou trois appareils dans tous les coins. Chaque saut doit bien être filmé de trois points de vu différent. Marcel est allé avec les baseux en escalade et Maxime est parti faire un tour. Nous faisons donc tourner le pendule à 5, Lou, William, Léo-Paul, Alain et moi.


Chacun saute une fois et, William, dans sa grande générosité, saute volontairement son tour pour me laisser un deuxième passage... Devant tant de générosité, je ne peux m'empêcher de remonter les voir en courant.

William aura tout de même le temps de se faire le dernier saut de la journée et de la semaine, au soleil couchant... Léo-Paul s'en va photographier les étoiles et on se retrouve, encore une fois, Lou et moi, à redescendre à la frontale, dans un plan semi foireux... ce coup ci, on a deux frontales... Mais il y a clairement une bestiole qui rôde autour de nous... (un loup selon Lou, un ours selon moi !!).


La dernière soirée à 7 dans le camion de Maxime est mythique... Il y a été question de toboggan, de William qui nous faerait un saut en string de Lou, et de plein d'autres choses... Ce qui s'est dit à Riglos restera à Riglos, même si les preuves sortiront le moment venu... William n'y échappera pas...

Pour la dernière nuit, nous avons à nouveau droit à la pluie...

Au petit matin, le temps étant pourri, nous décidons de tout déséquiper. Marcel, les filles et moi partons en mode sanglier défaire les tyros pendant que les autres montent tout défaire en haut... On appréciera le formidable cadeau de 800 m de cordes emmêlées comme un gros plat de nouille...


Une fois au voiture, c'est le tri du matos et le départ pour Lou, William et moi... direction Font-Romeu pour le premier de l'an, avec des projets plein la tête...

ça va sauter... A SUIVRE


Photos, vidéos, montage et étalonnage : Lou Ménauge et Léo-Paul Darse


samedi 5 décembre 2015

De la première au Behia : La galerie des éclopés week-end du 28/11/2015

Entre les blessés, les sans dents, ceux qui font nounous, ceux qui n’ont pas eu le mail, ceux qui ne viendront que le jour où on trouvera une deuxième entrée, nous ne sommes pas nombreux à vouloir retourner au fond du Behia continuer des explos… Ou bien certains commencent à me connaître et savent que ça finira inévitablement soit mouillé, soit boueux, soit étroit, soit les 3 à la fois ?


Seuls Théo et Alex acceptent de m’accompagner dans mes délires « de première à la salle des Pas Perdus ».
Nous nous retrouvons donc à 9h au club, pour espérer rentrer tôt dans le trou… C’est sans compter sur les retards, sur le temps de tout préparer… On optimise pour n’avoir qu’un kit chacun, mais qu’est ce qu’il est lourd… On sait déjà qu’on va en chier… Entre le perfo, les cordes statiques et  la dynamique, les étriers, toute la quincaille d’escalade, le marteau et burin et le matos pour le bivouac, ça fait son poids…

En montant au Behia, un gros doute m’assaille… La Nive est vraiment très grosse. On commence à se demander si on pourra remonter le petit actif qu’on avait repéré… Un actif, avec des étroitures sévères et beaucoup d’eau… Il faudra peut être trouver un autre objectif.


J’équipe les puits d’entrée et c’est parti. Comme d’habitude, il faut jouer les économes, vu qu’on n’a qu’une corde de 48m là où il faudrait une 50 m…

On ne s’était pas trompé, ça mouille un peu dans le P25, les puits sont tous humides et les kits sont vraiment lourds… En spéléo, le poids du kit est proportionnel aux nombres d’insultes qu’il reçoit…

On mange un petit bout à la chattière à la base des puits et on continue vers les Pas Perdus. Vu les passages chiants qu’il y a entre ces deux passages, on se rend bien compte que le shunt par le réseau du Leize Mendi est un vrai plaisir… On abandonne le matos de bivouac aux Pas Perdus et c’est parti pour l’explo.

Vu le bruit de flotte qu’on entend, j’ai un sérieux doute sur la faisabilité de la chose… Du coup, le petit pas un peu craignos pour atteindre l’actif, on le passe sans corde, se disant qu’on va juste voir et qu’il y a de fortes chances qu’on aille ailleurs.


Au pied de la première petite escalade, la cascade coule vraiment à gros débit… Théo et moi, on aurait plutôt envie de renoncer mais Alex part en libre, avec parade, juste pour voir au dessus… Derrière, il y avait une étroiture vraiment coriace que nous avions élargi avec les moyens du bord, à coup de caillou… Ce coup ci, à coup de marteau et bourrin, Alex nous fait un boulevard… enfin, disons qu’on n’a plus à se dessaper... 

Une corde (sur monopoint… pas génial tout ça) et on le rejoint… Au final, on va bien y aller se tremper…
Le marteau, c’est bien, mais à quelques mètres au dessus, sur l’étroiture suivante, il nous faudrait vraiment la très grosse artillerie… Je compte sur Philippe si ça devient prometteur… Sur cette étroiture, malgré tous nos efforts, il faut quand même enlever un peu de matos pour passer…


Nous arrivons enfin à l’escalade sur laquelle nous avions buté la dernière fois… Là, c’est bien pire que la dernière fois… Nous n’avions qu’un petit filet d’eau arrivant de la galerie principale là où maintenant, nous avons deux cascades qui arrivent et se croisent pile à l’emplacement de celui qui devrait assurer le grimpeur…

Théo se colle à l’escalade (car au moins, il est au sec) pendant que moi, je me colle à l’assurage, trempé à frigorifié… Aux bouts de deux ou trois points, Théo arrive enfin à prendre pied en haut de l’escalade. Et ça à l’air de continuer, mais ça à l’air étroit… On envoie donc Passe Partout Alex pour nous ouvrir le passage… On le voit disparaître un petit moment et revenir avec une phrase magique : « ça passe et ça continue sur une escalade ».


Vu que la galerie continue, on va lui donner un nom… En ce moment, Olivier, mon mentor en spéléo, celui qui m’a tout appris, formé, informé et déformé sur les techniques spéléos, est en convalescence, la cheville pété avec des plaques et des vis à la cyborg… Demandez-lui, l’histoire de sa blessure est hallucinante !! Un vrai survivor !! Du coup, j’ai une petite pensée pour lui et nous baptisons donc cette galerie « la galerie des Eclopés ».

Après avoir posé un deuxième point et équipé en fixe, nous rejoignons Alex… Il commence à se faire tard et nous commençons à être un peu crevé… On laisse la plus grosse partie des kits en bas de l’escalade… Grosse erreur…

C’est étroit, humide, et un peu chiant mais nous arrivons rapidement à la troisième escalade. Elle semble bien prometteuse, 4 ou 6 m seulement,  et il s’agit en fait d’une double escalade… L’eau arrive par une galerie à droite, et il semble y avoir une galerie sur la gauche… On hésite, on est trempé et frigorifié mais on se dit que c’est bien con d’arrêter là… Je me colle donc à l’escalade.

Dans l’actif, ça me semble difficile aujourd’hui, ou alors il faudra ramper dans la flotte… Je pars donc sur la galerie de gauche. Avec trois ou quatre points, j’arrive à poser le pied sur le haut de l’escalade. Oh bonheur, ça continue !!! Je retrouve un actif qui file dans une fissure. Je pense que ça rejoins la cascade en plafond de la deuxième escalade… J’élargis à coup de marteaux, des rognons de silex barrant un peu le passage dans tous les sens et je progresse dans une galerie sur une dizaine de mètres.

En haut, une bonne surprise, une petite salle. Je la baptise « la salle du Hamster », petite pensée pour Iban qui n’a pas pu venir, fraîchement opéré, lui qui a maintenant quatre dents de moins contre moi, même si du coup il y a perdu toute sa sagesse.

La salle a une configuration assez spéciale. Elle doit faire dans les 4 mètres de diamètre, et autant de haut.  Elle mouille beaucoup, avec une cascade qui arrive d’une lucarne 4 mètres au dessus. L’eau arrive pile poil sur un ancien plancher stalagmitique et repart quasi à l’horizontale, aspergeant tout ce qui se trouve autour.  En bas, l’eau se sépare en deux, une partie allant dans la galerie par laquelle je suis arrivé, l’autre passant dessous et rejoignant, à mon avis, l’autre galerie active de l’escalade.

Il se fait vraiment tard, pas loin de 22h et je n’ai plus rien comme matos sur moi. Cette escalade attendra donc la prochaine fois. Je fais donc demi-tour et rejoins mes deux compères frigorifiés. Nous n’avons même plus un bout de corde pour équiper en fixe… Tant pis, on laisse les plaquettes en place et il faudra se refaire cette escalade… Elle est simple et pas bien haute, ça sera l’hsitoire de 10 minutes au max.

En descendant, on essaye d’équiper un peu plus proprement la deuxième escalade… Mais il est tard, il fait froid et il ne nous tarde qu’une chose, c’est de se coucher… On verra ça la prochaine fois.

Dans la salle des Pas Perdus, il y a vraiment un pas craignos… Là aussi, ça sera la priorité la prochaine fois.
A la corde du shunt, à l’entrée du réseau du LM, nous abandonnons tout le matos d’escalade pour ne garder que le matos de bivouac et nous arrivons enfin en vue du palace vers minuit…


Alex et Théo essayent désespérément de sécher leurs chaussettes à la bougie. Après avoir mangé des pates à plusieurs sauces diverses et variées, nous partons nous coucher vers 1h30, personne n’ayant vraiment envie de veiller…

Le lendemain matin, soit 20 réveils et 19 micro réveils plus tard, nous commençons à émerger… Personne n’ayant de montre ni de réveil, c’est à l’heure de l’appareil photo que nous nous fions. Le temps de déjeuner, de ranger le bivouac, de remettre les combis sèches, propres et repassées, nous décollons du bivouac vers 11h15. Personne ne semble bien motivé…


Au réseau du Leize Mendi, mauvaise surprise là où on a laissé le matos… Personne ne nous a rien volé… Quel dommage, on va être obligé de tout remonter… Et c’est reparti avec les kits lourds…
La remontée se passe, lente, monotone, en silence, si ce n’est les insultes et ralages de Théo envers son kit…


A 16h30, nous sommes enfin dehors. Pour une fois avec Théo et Alex, nous sortons avant la nuit… Ca change. Deux biches (évitées sur la route … à moins que ce soit la même) plus tard, nous nous retrouvons pour la partie excitante du nettoyage… Au vu de l’état du matos, encore une fois avec mes plans, c’était humide, étroit et boueux… Mais bon, ça en valait la peine… La deuxième entrée n’est plus très loin!! Seulement à 400m au dessus…

jeudi 29 octobre 2015

Ça va sauter !!! Week-end saut pendulaire à Saint-Guilhem le Désert

Vidéo du week-end sur le lien : https://vimeo.com/145419858

Ça fait un petit moment qu'on ne s'était pas fait un bon gros week-end avec William... Ça faisait même depuis le premier de l'an ! Une fois de plus, il a une semaine de vacances (la 12ième de l'année et la 3ième au mois d'octobre) et il redescend dans le sud...

Avec ses potes des "écureuils volants", ils vont équiper un pendule à Saint Guilhem le Désert, dans l'Hérault et il m'invite généreusement à venir m'envoyer en l'air tout le week-end ! Normalement, c'est parti pour 4 jours.



Départ tôt le samedi matin, direction Toulouse pour récupérer Lou au passage. Normalement, on s'est donné rendez-vous à 10h et on se dit que pour une fois, on essayera de n'avoir aucun retard... Mais bon, on ne se change pas... Un quart d'heure pour moi, un quart d'heure pour Lou et encore un dernier quart d'heure en commun... ça reste dans la moyenne !! On prend ce qu'on peut comme matos, ce qu'on peut comme bouffe et c'est parti...

Une fois arrivé à Saint Guilhem le Désert, on doit se fier aux explications de William pour trouver... Autant dire qu'on commence tout de suite par se perdre comme il faut... Et chose troublante, aucune falaise à l'horizon... Juste une petite gorge bien sympathique en contrebas de la route. On a dû louper un truc...

Demi tour et on repart vers une autre rue dans le village. Un parking au fond d'une impasse, une grande falaise au loin... ça ressemble bien aux descriptions de William. On a quand même un doute, aucune corde à l'horizon, et personne n'a vu passé une bande de jeunes qui se jettent d'une falaise... Les discussions avec les gens qui passent sont assez mémorables :
"- Vous savez comment on fait pour aller en haut des falaises ?
- Non, mais vous savez, c'est très beau d'en bas.
- Oui, mais on veut aller en haut !
- Pourquoi ? J'espère que ce n'est pas pour vous jeter du haut de la falaise !
- euh... justement..."

On décide de manger un peu avant de monter rejoindre les autres. La description de William est super claire : "C'est le chemin en bas des falaises"... Vu qu'il y a des falaises partout, ça aide vraiment... Du coup, on avance dans la vallée jusqu'à voir les cordes de sauts au loin. Comme il n'y a pas vraiment de chemin à ce moment là, on décide de couper tout droit dans le maquis par un pseudo chemin, une sente de sanglier...

Comme on est aussi têtu l'un comme l'autre avec Lou, aucun ne prend l'initiative de dire "et si on faisait demi tour pour aller chercher un vrai chemin ?" et on trace tout droit. En escaladant un muret de pierre, je suis aveuglément les conseils de Lou : "Aide toi du piquet de clôture en acier "... Vu la décharge électrique que je prends, j'en déduis 3 choses : 
- il s'agissait d'une clôture électrique
- Lou m'aime énormément :-P
- Lou est une isolante électrique

La suite est encore pire. Il faut se tailler le chemin, ramper sous les fourrés, se faire passer les sacs à dos... Mais bon, au point où on en est, on ne va pas renoncer... Une fois dans le pierrier, complètement cramé, on se rend compte en voyant un couple passer tranquillement qu'il y avait un chemin tout simple...

Un grand bruit nous interpelle et nous remotive d'un coup !! Comme le bruit d'un gros oiseau qui serait passer en planant au dessus de nous... Même si on ne voit toujours pas les cordes, aux cris d'enthousiasmes qu'il y a en suivant, on comprend qu'on vient d'entendre le premier saut !!

Une fois arrivé auprès du premier sauteur, on comprend vite que William n'a prévenu personne qu'on venait...

Maxime vient juste de faire le crash test 3. Le premier crash test, c'est Pierre Hun, un gros bébé de plus de 100 kg de calcaire, qui s'y est collé... Il s'est éclaté au sol... ça met de suite en confiance !! En fait, d'après ce qu'on comprend, il ne s'agissait pas d'un problème de réglage, mais bien de la solidité du caillou. Sous le choc de la chute, le caillou a explosé et seuls les goujons sont restés accrochés aux cordes de saut... Pierre Deux a connu un meilleur destin, et Maxime (ou Pierre Trois pour les intimes) confirme que CA PEUT SAUTER !!




On monte rapidement en haut de la falaise et les sauts s'enchaînent. L'équipe est bien rodée et on voit qu'ils ont de l'expérience !! Et allez, on tire de la corde pour réarmer le saut et ça défile.

Le plus drôle dans l'affaire, c'est de voir le regard des gens, en bas, qui voient et entendent un gars "tomber" du haut de la falaise, puis partir en balançoire au dessus du chemin de randonnée, accroché comme un jambon dans le dos... Et leur étonnement grandit quand ils voient le sauteur enlever son baudar de saut, suspendu à sa corde, pour finir en rappel jusque dans les buissons en contrebas du chemin...

C'est à mon tour de sauter. On ne vas pas s'attarder sur la beauté de ce saut... Et encore moins sur le cri qui va avec... Je ne suis clairement pas à l'aise et j'ai vraiment la trouille !! Alors que les autres envoient des rotations, traquent à tout va, moi je me contente de faire un pas en avant, de hurler et de battre des pieds et des mains...

Mathieu envoie le dernier saut de la journée et on range tout ce qui traîne avant de redescendre à la frontale... ah ben non, personne n'en a pris. ça sera au clair de Lune.

Arrivés aux voitures, le menu de la soirée est simple : chips, cacahuètes, bières, pâtes et Patxaran.

On bivouaque carrément sur le parking (malgré les panneaux d'interdiction), les uns en tente, les autres en camion ou en voiture, les derniers en hamac.


Le lendemain, on part à une heure indéterminée, vers 8h plus ou moins 1h, vu le changement d'heure... Marcel et moi partons retendre les deux grandes tyro de 400 m depuis le bas, dans le pierrier. On galère pas mal sur la première, leurs poulies quadruples étant plus ou moins emmêlées... Les autres se foutent bien de nous, un BE escalade et un gars du spéléo secours qui n'arrivent pas à retendre une tyro...

Maxime refait le crash test et c'est reparti pour la journée. Ça enchaîne non stop toute la journée. Tout le monde est rôdé et tout le monde sait quoi faire. On peaufine certaines manips, une potence en bois pour décaler le ficelou de réarmement du pendule, un autre bout de bois en guise de frein pour le redescendre... C'est de la haute technologie ! On enchaîne les différentes prises de vues, sous tous les angles, avec la Go Pro.



Une équipe va tendre une petite highline magnifique de 40 m qui découpe la falaise à l'horizon et, du coup, les troupes sont de plus en plus clairsemées pour sauter... On ne se retrouve qu'à 3 ou 4 pour tirer les cordes. Mais au moins son tour pour sauter revient plus vite.

Au troisième saut, j'essaye enfin de soigner la position et de ne plus me contenter de "tomber" de manière anarchique...



A la nuit tombée, Maxime clôture la cession de la journée, pendant que tous les autres redescendons à la fronta... ah non, toujours pas de frontale... On a bien enchaîné aujourd'hui, entre 25 et 30 sauts dans la journée au total.

 Une fois à la voiture, on commence à manger ce qu'on trouve sous la main, pain dur, nutella, brioche, pâté, le tout entrecoupé de ce qu'il reste de bière, de Patxaran et de chips... Personne n'a le courage de lancer les pâtes...

Maxime arrive plus ou moins en courant après son saut et il se rend compte qu'il a oublié les clés de son camion en haut de la falaise... C'est parti pour un aller-retour exprès à la frontale... sous nos encouragements via les talkies-walkies. Personne ne traîne trop. On part vite se coucher, on commence à tous être un peu crevé...

Le lundi, c'est reparti... A priori, la météo se gatte dès le soir donc on démontera tout dans l'après midi. Maxime et Marcel partent retendrent les tyros tandis que nous, au bivouac, on commence le repas de la veille au soir... pâtes, pâtes chinoises...

On accompagne Tom pour qu'il se cale un saut avant d'aller bosser. Ce lundi, c'est connecté !! A peine la personne est-elle en bas du pendule que les vidéos sont déjà postées et partagées sur Facebook... Pour faire rager les copains qui bossent ??

La pluie menace et on essaye de tous se faire un dernier saut avant l'arrivée de la pluie. Malheureusement, juste après le mien, la pluie pointe son nez et l'exit est devenu glissant, au grand regret du père à Violaine qui voulait sauter lui aussi.



On décide de vite démonter avant que la pluie ne revienne plus forte... A ce moment là, c'est clairement en mode mule... Les sacs sont lourds mais il faut bien redescendre les plus de 2 km de cordes de l'installation...

Une petite pause pique-nique réparatrice avec tout ce que Violaine et son père ont monté (un grand merci à eux !!) et c'est le retour aux voitures... Le tri du matos est vite fait, un grand tas de matos pour Maxime, et des tout petits tas pour les autres.



On range tout, devant le regard médusé de certains habitants en voyant la quantité de cordes. Une dernière petite bière au village, histoire de se poser un peu et de faire tourner l'économie locale et chacun repart aux quatre coin de la France.

Encore un grand merci à toute l'équipe des Écureuils linké sur Comedy club (ils se reconnaîtront), ambiance super sympa, de supers sensations !!! Et n'oubliez pas, y'a encore des falaises vierges au Pays Basque (je sais que vous ne vous déplacez pas pour moins de 200m, mais certaines vont jusqu'à 350 m de haut...).












lundi 17 août 2015

15/08/15 Enfin le Mont Saint Michel

Ce matin, exceptionnellement, je mets le réveil à 7h30 pour essayer d'arriver tôt au Mont Saint Michel et profiter au maximum de la journée. On m'a dit qu'il y avait 25 km jusqu'au Mont Saint-Michel, j'espère que je genou tiendra.

Je laisse une grosse partie de l'équipement au camping et ne prends qu'un peu de nourriture et quelques fringues de rechange et contre la pluie. Avec un vélo aussi léger, je revis ! Sans efforts, je roule à des vitesses proches de 30 km/h, je redécouvre le plaisir de faire du vélo. Et je redécouvre même à quoi sert le grand plateau de mon vélo !


Rapidement, je me rends compte qu'il y a plutôt 35 km au lieu de 25... Les gens en voiture ne se rendent jamais vraiment compte du nombre de km... Les panneaux Mont-Saint-Michel se font plus fréquents et la distance diminue peu à peu... Plus que 11 km, plus que 8, 7, 5 km... J'approche du but !


Bizarrement, j'en viens même à ralentir, n'ayant pas forcément envie d'arriver, car cela voudra dire que c'est la fin du voyage... Au loin, enfin, je vois le Mont Saint-Michel dominer la baie... C'est vrai qu'il est beau et majestueux... J'en ai les larmes aux yeux, 15 jours de vélo pour arriver là ! Difficile d'expliquer ce sentiment, il ressemble beaucoup au sentiment qui m'a assaillit en haut du Kilimandjaro (en moins fort quand même), quand nous étions enfin au sommet, en larme pour s'être dépassé et être arrivé au bout du voyage, au delà de nos limites... Depuis le début à Hendaye, quand on me demandait où j'allais, ça me paraissait loin à la fois dans le temps et en distance, un but lointain, juste histoire d'avoir une direction... Mais là, ça y est, j'y suis enfin !!! 



Mais maintenant, il est interdit de s'approcher du Mont Saint-Michel à vélo... Non, on ne peut pas me faire ça... On ne peut pas m'empêcher d'avoir ma photo avec le vélo devant le Mont !! Le gars est sympa et me laisse m'approcher, en lui promettant que je reviendrai accrocher le vélo au parking...


En laissant le vélo au parking, j'ai un petit pincement au cœur... Mon vélo a été mon compagnon de voyage tout au long des 15 jours et je l'abandonne à un kilomètre du but...


Je prends le bus jusqu'au Mont, pas envie de marcher des centaines de mètres sur la passerelle qui arrive au pied. Une fois passé les remparts, je me sens un peu oppressé... Il y a tellement de touristes, et ça fait 15 jours que je suis un peu seul, même si j'ai croisé beaucoup de monde...


Au bout d'un moment, dans la rue principale, j'en ai marre de ne plus avancer et je décide de prendre une rue de 80 cm de large et pars au hasard des petites rues adjacentes... Au final, il n'y a personne et c'est tellement plus beau et plus typique...


Soit disant que quelqu'un qui visite le Mont Saint-Michel monte et descend environ 700 marches, je dois bien en être à 4 fois plus, arpentant les rues au hasard, essayant la moindre ruelle, remontant et descendant au grès de la beauté des maisons et des ruelles...

Vu que je ne suis pas sûr de revenir de si tôt au Mont, je décide de tout visiter... les 4 musées et l'abbaye. Je dois avoir une bonne tête car on me fait un prix... Les 4 musées pour le prix d'un... Serait-ce la barbe de 15 jours, le teint hâlé, le bronzage cycliste qui font ça ?


Bizarrement, le sentiment général qui me domine en voyant tout ça, outre le fait que c'est super beau, c'est le côté démentiel de la construction ! Construire un tel édifice à l'époque, ça a un côté inimaginable...


Une fois avoir visité et re visité le site plusieurs fois, je commence à me dire qu'il serait peut-être temps que je rentre... Il est 19h30 et je dois encore rentrer au camping.

Un dernier regard sur le Mont Saint-Michel et c'est déjà le départ, la fin du voyage...

Ce coup-ci, le vent s'est levé et je l'ai en face... Le retour va être long, et c'est limite si je vais pouvoir arriver avant la nuit.


En chemin, je franchis la barre symbolique des 1000 km à vélo. Il va falloir fêter ça, ainsi que la fin du périple. Une fois à Dol-de-Bretagne, je vais fêter tout ça avec un dernier resto, des galettes bretonnes pour changer. C'est mon dernier soir en Bretagne, autant en profiter...

Le soir je prépare tout mon paquetage, prêt à plier le camp rapidement le lendemain...

Le dimanche, réveil à 6h30 pour une journée de train... Les vacances sont finies... Et c'est parti pour 13h de train, 3 changements à Rennes, Nantes et Bordeaux... Je croise dans le train des voyageurs à vélo qui eux, commencent leurs périples... Je les envie... Tellement envie de repartir vers d'autres contrées...

Ce n'est qu'un premier voyage, une première expérience qui en amènera d'autres. C'est tellement agréable de voyager au grès du vent, au grès des envies, de voir la vie des gens et non de passer à toute allure... A vélo, contrairement à la voiture, au train ou à l'avion, au final, c'est le trajet que l'on effectue qui importe plus que la destination. La destination n'est là que pour une seule raison, pour nous obliger à revenir dans la vraie vie, celle qui est rythmée par le boulot vélo dodo, cette vie pleine de contraintes que l'on se crée...

Même si c'est parfois dur, atroce avec la pluie, que l'on en chie dans les cotes, que l'on est en galère le soir pour trouver où dormir, pour trouver de l'eau pour bivouaquer, qu'on a mal partout, au cul, aux genoux, le voyage à vélo est synonyme de liberté; il change au grès des rencontres et des opportunités... Nul ne sait au final qu'elle en sera exactement la destination... 

14/8/15 - Léhon et Dinan sous la pluie

Abbaye de Léhon
Ce matin, je suis motivé pour rouler un peu... Faudrait arrêter avec le train... Au moment où je commence à tout plier, la pluie commence... une pluie fine et froide qui trempe tout en un rien de temps. J'attends un peu en me disant qu'on est en Bretagne et que ça va vite s'arrêter... Tu parles : ça redouble même d'intensité. Du coup je me décide à plier et à mettre les voiles. En chargeant le vélo, la béquille s'enfonce et le vélo commence à se casser la gueule... Dans un élan désespéré, je le rattrape et... me casse la gueule avec lui... 

Léhon sous la pluie...
Et allez, l'autre genou en vrac. Journée de merde qui commence! Je dois être le seul con à me casser la gueule en vélo sans être sur le vélo... Du coup je finis de tout plier en rage. Avec cette pluie, c'est bon, je laisse tomber le vélo aujourd'hui. Homme de peu de volonté, je sais... 

Je vais visiter Léhon et Dinan sous la pluie (ça doit être sympa en tant normal!), en profiter pour flâner dans les lieux couverts... Une librairie, un resto... histoire de rester au sec et au chaud... 
Il est loin l'aventurier qui bivouaque en hamac !

Dinan
Après mangé, le déluge continue toujours et je suis trempé juste en sortant du resto. Dans ces conditions là, aucun plaisir à faire du vélo. C'est mort de chez mort pour aujourd'hui. 
Direction la gare, pour rejoindre Dol-de-Bretagne et régler les détails pour le retour dimanche. 

En gros, la SNCF n'aime vraiment pas le vélo... 13h de trajet et 3 changements, sachant que chaque changement veut dire "marches d'escaliers..." 
Dol de Bretagne
A Dol, la pluie ne s'est pas calmée et le vent à même redoublé... Monter la tente trempe sous la pluie avec du vent, un régal. J'attends sous la tente que la pluie se calme en faisant la sieste et je pars visiter Dol vers 19h sous un temps plus clément. 

Demain, je laisse la plus grosse partie du matos sous tente au camping et je fais les derniers 25 km jusqu'au Mont Saint Michel léger ! Juste des fringues chaudes au cas où et un peu de bouffe... Je vais revivre avec un vélo de 15 kg au lieu de 40...






jeudi 13 août 2015

Journée du 13/08/15. Journée de Repos à Rennes

Rennes

Au réveil, me voilà reposé comme jamais. Rien ne vaut un vrai lit ! Mais tout n'est pas rose, il pleut et ils ont annoncé des orages dans la journée... David m'invite à rester la journée, histoire de vraiment me reposer, et vu qu'il pleut... C'est vraiment tentant mais il faut que je reprenne la route. 

Je vais aller manger des galettes à Rennes et on verra pour la suite du programme... Simon m'accompagne une partie du trajet vers Rennes (une dizaine de km) et je me retrouve dans Rennes. Ville très jolie, qui reste à taille humaine ! La crêperie qu'ils m'ont indiqué est une crêperie paysanne, avec des produits bios et locaux. Autant dire que je me régale. Juste à la fin du repas, la Bretagne se rappelle à moi. Une pluie fine et froide et c'est l'affolement général en terrasse. 

Bon, je me la joue flemmard et je prends le train jusqu'à Dinan, jolie cité médiévale, à ce qu'il parait. De là bas, on verra comment rejoindre le Mont Saint Michel demain...

En attendant le train, j'en profite pour visiter Rennes, petite ville bien sympa avec de jolies maisons à colombage. Je me la joue vraiment flemmard car il ne repleuvra pas de l'après-midi. Et je retriche jusqu'à Dinan en train... 

C'est fou ce que les gares et les trains sont conçus pour faire chier les cyclistes... Obligé de prendre les escaliers systématiquement avec un vélo de 40kg... 
Au camping à Dinan, beaucoup de voyageurs à vélo avec leurs enfants. Et moi qui me trouvais chargé ! 

Demain, visite de Dinan et si le genou va mieux, peut-être l'objectif du voyage ?