Sortie au TH2 au Landais du 16 novembre 2013
Aujourd’hui, nous avions prévu de faire une petite sortie au
TH2, sur la partie haute des Arbailles… Même si Virginie et Iban m’avaient
prévenu la veille, moi, je suis persuadé qu’il n’y aura pas de neige et que ça
passera sans souci.
Déjà, la journée commence bien… Laetitia m’appelle car elle est
à la bourre, elle a rendez-vous avec Iban et Virginie au club et bien sûr, elle
n’a pas leurs numéros de portable… Au final, c’est Iban et Virginie qui seront
à la bourre.
On doit se rejoindre à l’embranchement de la Bidouze. De mon
côté, je rencontre la neige à 200 m d’Ahusky et rien à faire, ça ne passe pas… Et
comme le portable ne passe pas, il faut bien que je me termine les 200 derniers
mètres à pied pour trouver du réseau. Tout ça parce que j’ai eu la flegme de monter
les pneus neiges. De leurs cotés, les 3 autres ont été plus prévoyants… Ils viennent tout juste de finir de monter les
chaînes, les mains dans les bouses de vaches quand je les appelle pour leur
dire que ça ne passera pas…
Il faut qu’on trouve une solution de replis… Comme
d’habitude, quand on n’est pas inspiré, on va au Landais…
Le plus dur commence pour moi… Une longue marche arrière sur
neige, et dans la pente… Après m’être mis 5 fois en travers, 3 têtes à queues
et 2 tonneaux, j’arrive enfin à faire demi-tour…
On avait prévu un départ matinal… Au final, on partira pour
le landais vers 11h du mat… Il caille vraiment et c’est vraiment dur de retirer
la polaire pour mettre les combis… On va commencer la spéléo hivernale !!!
Comme il n’y a pas beaucoup de puits et, comme un initiateur
ne se fatigue pas, on refile les kits aux filles et on les laisse équiper. Virginie
se récolte l’entrée. Le passage à se mettre complètement dans le vide se fait
avec appréhension mais ça va, l’équipement est propre et pas trop lent !!!
Virginie, initiateur l’année prochaine !!!
Arrivée en bas, elle oublie de ranger la corde et laisse
tout traîner en vrac… Du haut, je le lui fais remarquer : « et la
poupée ? »… Virginie, flattée, croit que je m’adresse à elle en la
comparant à une poupée et répond avec un sourire jusqu’aux oreilles…
On décide d’aller rejoindre tout de suite la rivière. On
décide de zapper l’étroiture qui mouille pas mal… Laetitia nous fait ça dans le
noir… faux contact dans la lampe… ça commence bien !!
Maintenant, c’est à Laetitia d’équiper le puits suivant. On
lui fait grâce du rappelable même si depuis son été en canyon, elle sait faire…
Le souci, c’est qu’elle n’a jamais fait un nœud de fusion de sa vie. On lui
montre vite fait. Là, Laetitia nous fait un festival d’invention de nœuds, avec
le plus beau de tous, le nœud, dénommé le « faux nœud », digne des
magiciens !!! Elle arrive quand même à équiper la main courante sans trop
de problème, malgré la forêt vierge de broches au plafond !!! Tiens, y’en
a même deux nouvelles, complètement inutiles, mal plantées et sans aucun
intérêt… A se demander qui est allé les mettre là !!! ;-P
Avec le stress, le noir, l’appréhension d’être pendue dans
le vide, Laetitia n’arrive plus à faire un nœud… Allez, on va l’aider pour une
première fois… Avec un peu d’entraînement, c’est bon aussi pour toi pour l’initiateur
l’année prochaine Laetitia.
Tout ça pour rien… Iban déséquipe tout et rééquipe en
rappelable en suivant…
L’avantage de ce trou, c’est que même en y étant allé une
petite dizaine de fois, y’a toujours des trucs à voir. Iban nous amène ce coup
ci au dessus de la cascade de l’ours, avec l’objectif d’aller plonger le siphon
en apnée…
Après le repas, l’idée de plonger ne nous semble plus si
bonne que ça… On se contentera de faire les touristes.
On décide d’abord d’aller voir le siphon aval, là où ressort
l’eau du siphon amont (vous me suivez ??). Laetitia a le choix entre deux
passages… Une escalade ou une étroiture… Elle se sent mince aujourd’hui et décide
de prendre le troisième, une étroiture de minipouss… « mince, vous êtes
passés par où, je passe pas !!! »…
Au siphon amont, alors que jusque là, elle avait réussit à
ne pas tremper les bottes, Laetitia, notre reporter de l’extrême, sans casque
(il faut bien sacrifier le crâne à un éclairage supplémentaire), les genoux
dans la flotte, nous sort la photo du siècle… « Ah ben non, elle est floue… On
la refait »
Le retour à la cascade de l’ours se passe en faisant quand
même gaffe… Comme dit Iban, « Il faut s’la mettre ». Dans le chaos, il
nous sort un super passage, sans pas d’escalade à la con, sans détour et retour
et pivotement et pivotation, sans même un petit pivotage… Un passage direct que
personne ne connaissait… Chacun se bloque à sa façon, dans le petit passage de
la corde à nœud, les filles avec quand même plus de grâce…
Il est encore tôt… on décide d’amener Laetitia voir la
merveille des merveilles, la galerie qui fait palîr d’envie les plus grands gouffres
du monde, la galerie des MERVEILLES !!! Mouais… bof…
Après avoir suivi Iban, s’être un peu paumé (« Gilen,
qu’est ce que tu fous en haut de la galerie ??? C’est pour vous éclairer
et prendre de la hauteur !!! »), on arrive enfin à la petite escalade
suivie de la petite descente en rappel. Iban nous équipe vite fait avec un méga
frottement.
En tant qu’initiateur fraîchement initié, je ne peux pas laisser passer
ça… Bon, en même temps, les broches sont encore une fois mal posées… (Alexis, j’espère
que ce n’est pas toi ce coup ci !!!)
Laetitia et moi passons sans problème et Iban, en conseiller
avisé, décide d’aider Virginie… je crois que c’est la dernière fois qu’elle l’écoutera…
Après 5 minutes de lutte, 15 jurons que nous ne pouvons pas transcrire ici par
égard au jeune public, elle arrive enfin à se délonger… Merci Iban !!!
On arrive enfin à la merveille euh, la galerie des
merveilles, à quelques concrétions qui se battent en duel… En gros, les
seules concrétions du trou qui ne sont pas recouvertes de boue… Après quelques
photos et une pause, on repart vers la sortie…
Iban nous évite de peu une
sortie de route et une collision avec une chauve-souris… Je crois qu’elle avait
la priorité, elle était à droite !!!
On repart tranquillement vers la sortie. Laetitia et
Virginie se mettent au déséquipement. C’est agréable de n’avoir rien à faire,
et rien fait de la journée… alors qu’à la base, c’est moi qui ait proposé la
sortie !!!
Finie la saison des canyons, il faut maintenant nettoyer le
matos…
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