Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

mercredi 17 juillet 2013

Tricotage de cordes au Jean-Gilles (23 mai 2013)

Dans quelques mois, je compte passer mon initiateur spéléo, pour enfin pouvoir encadrer des groupes sous terre... Dans le but de préparer ce diplôme, nous partons donc, Iban et moi ,oublier le temps pourri sous terre et brasser un peu de corde...

Il nous faut bouffer de la corde et, comme Iban veut passer son DE, il nous faut des -150m. Philippe nous propose le Jean-Gilles, comme ça nous préparons le terrain pour la sortie d’initiation du dimanche suivant.


Il y a deux ans, lorsque nous avions repris ce trou, nous n’avions pas revu le réseau des cloches. Cela nous fera l’occasion d’y jeter un coup d’œil. Je suis sûr que c’est là que se trouve le maillon manquant que nous recherchons depuis des années sur la forêt d’Orion.

Nous nous retrouvons tôt au club pour préparer le matos. Nous n’avons pas vraiment de fiche d’équipement à partir de -80 alors nous allons improviser. Il n’y a plus beaucoup de matos, nous avons trop de trous équipés. Au final, nous allons prendre tous les amarrages et mousquetons restants. Pour les cordes, nous n’avons plus beaucoup de choix… Nous prenons deux cordes d’environ 45 m chacune, histoire de faire les 70 m restants… On verra.


Nous nous retrouvons proche de l’entrée, à se changer dans la voiture pour éviter la pluie battante qui nous empoisonne la vie depuis… On ne sait même plus !!
Iban me laisse la première partie à équiper. Il y a deux ans, j’avais plus ou moins détesté ce trou, avec des moments de paniques dans l’étroiture, une rupture d’amarrage mais une belle première quand même. J’y retourne avec une certaine appréhension, même si je me dis qu’avec deux ans de spéléo en plus, ça se passera peut être mieux.

 

Le trou est quand même idéal pour apprendre à équiper, avec des puits qui s’enchaîne et de quoi faire pas mal de bricolage sur corde. Ca fait deux mois que je n’ai pas fait un nœud mais ça se passe pas trop mal (sauf une grosse erreur… pas vu deux spits un peu cachés…). On se retrouve rapidement à l’étroiture. Elle parait toujours assez impressionnante, malgré le fait qu’elle ait été élargie !!

On mange un bout avant de reprendre la suite de l’équipement. C’est Iban qui s’y colle… On aborde l’étroiture avec appréhension mais au final, ça passe plutôt bien. Comme quoi, l’expérience, ça aide… Ou alors ils sont venus l’élargir depuis la dernière fois.
Le puits derrière l’étroiture est bien joli et franchement, je pense qu’il y a encore du potentiel… Deux méandres partent dans ce puits… Peut être qu’ils communiquent avec l’endroit d’où l’on vient, mais cela mérite d’être revu (faut bien espérer, sinon, que nous resterait-il ?)


La corde défile, on ne pensait pas qu’il y aurait cette longue main courante… On arrive à l’embranchement des silex. La suite devient un peu plus grasse avec une arrivée d’eau et du moulmich qui commence à couvrir les parois… Il ne nous reste plus de cordes… Il ne nous manque qu’une vingtaine de mètre pour arriver au réseau de cloches… On décide de laisser équipé tout l’ensemble. Ca nous permettra de revenir dimanche.
La remontée se passe sans encombre, en une demi-heure on est dehors (bon, ok, c’est vrai, on n’avait plus de kits et on était en mode tourisme), sans s’être vraiment fait chier… De quoi démystifier ce trou.


Dehors, il pleut toujours… Au moins, on a brassé de la corde et on n’a pas perdu notre journée. Suite le dimanche suivant, avec, j’en suis sûr, de belles découvertes dans le réseau des cloches… Vu le courant d’air qu’il y a dans ce trou, il ne peut pas rien y avoir !!!


Gilen

 

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