Aventure Souletine

Les péripéties d'un jeune souletin épris d'aventures et de voyages...

lundi 10 août 2015

Etape du 9/8/15 : Le passage de Gois.

Pont de Noirmoutier
Ce matin, réveil difficile... Pas parce que j'ai mal dormi ou que j'ai mal partout, mais surtout parce que je ne sais pas trop quoi faire... Va falloir que je prenne une décision, soit passer le pont de Saint Nazaire et rejoindre Redon en mode à l'arrache par les petites routes, soit faire le tour par Nantes... Et surtout, après, voir comment rejoindre le Mt St Michel... Par Rennes ? 
A l'office de tourisme, impossible de me dire. On est encore trop loin de la Bretagne... Cap sur Saint Nazaire et on verra...


Un petit plouf avant le passage de Gois
Une fois à l'embranchement fatidique entre Noirmoutier et direction St Nazaire, j'hésite. Soit je file et je fais des bornes, soit je vais au passage de Gois. Au final, mon frère et ma belle soeur par téléphone me convainquent pour Gois. Allez, c'est dimanche, petite journée tranquille. Il me faut donc attendre 17h30 et la marée basse pour que la route apparaisse de sous les flots. 


En mangeant devant le passage à marée haute, une famille est curieuse de mon périple. Ils m'offriront meme gentiment du pain, une bière, des chips et des gâteaux maison... Faudrait que je compte tout ce qu'on m'a offert sur la route. Les gens sont globalement très sympathiques quand on est avec nos vélos chargés. Une petite baignade sur la plage en attendant 17h30. Décidément, ce n'est le même océan que chez nous... Pas de vagues...

Passage de Gois à marée haute
Après un petit bain qui fait du bien, je retourne vers 17h au passage du Gois. Je ne suis pas le seul à avoir eu l'idée, vu le monde. Le passage n'est pas encore ouvert même si le niveau d'eau à bien baissé. Tout le monde trépigne d'impatience car tout le monde veut passer au moment où il y a encore légèrement de l'eau sur le bitume.

La route se découvre peu à peu.
Il faudra bien attendre 18h15 (comme quoi les 1h30 avant le pic de marée basse, ça correspond). Je m'y engage dans les premiers en poussant le vélo, ne voulant pas asperger la chaîne avec de l'eau de mer. C'était sans compter sur les voitures qui nous envoient des grosses gerbes... Pauvre vélo, je lui en fais voir... Ce soir, il aura droit à la douche, dégraissage, chiffon et huilage... Un meilleur traitement que pour moi. 

Sur le passage, sensation étrange. On a l'impression de rouler sur l'océan, d’être perdu (si on oublie les centaines de touristes et les voitures) au milieu de l'eau, tel Moise au milieu des flots. Une fois de l'autre coté, faut que je m'active... Il est tard et je dois trouver où dormir... 

Pas de campings dans les petits bleds, et pas grand chose pour trouver de l'eau... Je sens que ça va être compliqué... En plus le vent s'y met... C' est pas la Vendée, mais la Ventée! Je comprends mieux ce champs d'éolienne que je traverse... 


j'ai oublié de photographier le km 700.
C'est donc le km 705 et le bivouac de ce soir.
J'ai plus beaucoup d'eau alors je coupe par les départementales. A Bourgneuf en Retz, toujours pas de camping mais une superbe aire pour camping-car. Au fond, moi aussi je suis un camping-car, j'ai mon logement sur mon moyen de transport... 

Je comptais faire une petite étape... Quand même 72 km...







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